Pas un jour qui passe sans que l'on entend qu'une firme poursuit une autre pour atteinte à sa propriété intellectuelle. Pour le moment c'est réservé aux grands groupes, disant les plus connus du public, mais qui sait, cette fièvre pourrait contaminer les moins grands et aller Outre Atlantique.
Microsoft, le géant américain des logiciels saisie la commission du commerce internationale aux Etats Unis (ITC) pour l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Motorola Mobility.
Microsoft accuse Motorola de violer sept de ses brevets. Les brevets se concentre autour de la manière d'interaction d'un utilisateur avec les applications : calendrier, contacts, email et autres. Le vice conseiller juridique pour les litiges de Microsoft corporation, David Howard, déclare à Bloomberg "Nous avons une responsabilité envers nos employés, clients, partenaires et actionnaires de protéger notre propriété intellectuelle".
Microsoft vise à travers la poursuite intentée contre Motorola Mobility l'interdiction des ventes de Droid 2, Droid X, Cliq XT, Devour et Backflip sur le marché américain. La réponse de Motorola n'a tardé à venir, son porte parole déclare à Bloomberg que Motorola entend "se défendre vigoureusement contre l'attaque de Microsoft...".
L'action de Microsoft intervient quelques jours après l'annonce faite par Google de l'achat de Motorola Mobility pour 12.5 milliards de dollars. Une acquisition qui vise la protection d'Android contre les poursuites intentées à l’encontre des constructeurs de Smartphones partenaires de Google. A noter que Motorola dispose d'un portefeuille de 17000 licences. Selon des informations publiées par Bloomberg, Google aurait besoin seulement de 18 licences propriétés de Motorola pour défendre Android.
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