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Barny, Jean-Baptiste, Elie-dit-Cosaque, cette année l'audiovisuel s'invite en force à la JOMD

Publié le 24 août 2011 par François Brichant

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A l’instar de Jean-Claude BARNY (Neg’Marron, Tropiques Amers...) sur le point de tourner son prochain long métrage "Le mur du Silence", Gilles Elie-Dit-Cosaque réalisateur de documentaires (Zétwal, Ma grena et moi, La liste de courses), Lucien Jean-Baptiste en plein montage de son prochain long-métrage "30° Couleur"... un nouvelle génération ultra-marine, totalement décomplexée fait tomber les murs qui autrefois la maintenaient en marge du box office hexagonal.


Barny, Jean-Baptiste, Elie-dit-Cosaque, cette année l'audiovisuel s'invite en force à la JOMD

Jean-Claude Barny à propos de son projet (Le Mur du Silence). "Mon ambition est de faire de ce film une oeuvre incontournable, cohérente dans le fond comme dans la forme, réunissant dans une même proposition filmique, deux genres qui ont souvent du mal à cohabiter dans le cinéma français, pour que le spectateur, à travers ma démarche, puisse y trouver le plaisir des films de genre, en lui offrant un vrai film d’action, «  d’entertainment  », et la conscience des films d’auteur.Il y a urgence pour moi de m’attaquer à ce film, qui révèle les limites et les contradictions d’une société, et la complexité de nos comportements. Mes personnages sont universels, en quête de reconnaissance, exclus, rejetés, mais ils finissent par se révéler par leur volonté de briser certaines chaines. Mes origines Afro-­‐Caribéennes me transcendent autant que ma passion pour le cinéma. Mon éveil cinématographique date des années 75, à travers la télévision, qui encore à cette époque, pouvait transmettre à un enfant de banlieue une formidable culture d’image et d’engagement humaniste. Entre le néo-­‐réalisme de Vittorio De Sica et la lucidité accablante de «  Last Exit to Brooklyn  » d’Uli Edel, le grand écart était déjà assumé. Le cinéma, c’est pour moi plus qu’une passion, un moyen de rendre compte, de m’affranchir d’un passé et de nous proposer un futur. Le Mur du Silence a pour ambition de s’adresser à ces jeunes hommes et femmes, que la colère étouffe, que la révolte habite, parce que la société dont ils sont issus ne leur offre aucun espoir, aucune perspective. S’adresser à leur différence, à leur diversité, à leur altérité, pour qu’ils ne renoncent pas à se battre pour leur dignité, leurs rêves, leurs désirs, leurs cultures. Le parcours de Jimmy, et d’une certaine manière le mien, attestent qu’il y a bien des voies, détournées et parfois tortueuses, des processus d’émancipation, pour ne pas désespérer, ne pas abandonner, se battre pour soi même comme pour les autres.  »
Barny, Jean-Baptiste, Elie-dit-Cosaque, cette année l'audiovisuel s'invite en force à la JOMD

Gilles Elie-dit-Cosaque

Réalisateur, photographe et graphiste. Début en tant que directeur artistique en agence de pub puis free lance. Les premières productions sont très graphiques et reposent beaucoup sur la typographie, une constante dans son travail. Puis il enchaîne la réalisation de publicités, de génériques (pour MTV, pour des long métrages...) ainsi que des clips et des courts métrages. 2003, création de La Maison Garage afin de mener à bien des projets plus personnels.

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Lucien Jean-Baptiste

Acteur, Lucien Jean-Baptiste passe par les cases de la télévision et du doublage avant de faire ses premiers pas de réalisateur avec La Première étoile.

Après avoir décroché un BTS de communication, créé sa propre entreprise à 28 ans, Lucien Jean-Baptiste décide de tout plaquer à 30 ans pour se dédier au métier d’acteur. Il s’inscrit au Cours Florent et finit par se faire repérer et devient acteur au théâtre. Avec force et détermination, cet acteur reconverti atterrit presque par hasard dans un studio de doublage : il devient la voix française de Martin Laurence, Will Smith ou encore Chris Rock.

Début 2001, Lucien interprète le psychologue de la boîte dans Caméra Café mais préfère se consacrer au cinéma. Son premier grand rôle arrive avec Emmenez-moi où il joue aux côtés de Gérard Darmon. Lucien passe le cap de la réalisation avec un film très personnel : La première étoile, comédie dramatique autour de la famille, qui sort en salles en 2009. (Bio : Cinefil.com)
Retrouvez l’atelier "Quand la caméra perce les murs" à la JOMD, salle Concorde le 3 septembre à 14h00 avec les intervenants suivants :

Jean-Claude Barny réalisateur, Lucien Jean-Baptiste réalisateur, Gilles Elie-dit-Cosaque réalisateur de documentaires, Elizbeth Arnac Productrice de Tropiques Amers, Gilles Camouilly Directeur de l’Antenne et des Programmes France Ô


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