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J’ai écrit sur l’écran gris du ciel
Des mots de larmes et de bonheur
Cherché dans les recoins de l’âme
La force de marcher
Chaque jour
Vers les rencontres improbables
.
J’ai lu dans tes yeux doux
La flamme de la révolte
La soif de dignité
La faim torride d’exister
.
Mes doigts ont délivré
De la toile d’araignée des songes
Le vie et l’amour
Prisonniers d’âpres voracités
.
Etendu sur le sable
Les yeux tournés vers le dedans
J’ai sagement écouté
Le rythme assourdissant
Sur des musiques lancinantes
*
Ayant bu à tes lèvres
L’espoir de vivre encore
Me suis laissé prendre au filet
Dans la houle discrète de nos nuits
.
Que vent caresse nos peaux
Claque portes dans la torpeur des rêves
Nous invite aux soupirs de longue attente
*
Il est si délicat le verbe aimer
Fleur éphémère
Déposée sous la rosée d’un jour
.
Manosque, 13 juillet 2011
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