Pour le Plaisir des PaPilles

  Je ne suis pas une fille compliquée, je ne suis pas une fille qui aime se vautrer dans le luxe, non. La preuve, alors que la France entière ne parle que de macarons Ladurée ou Hermé, j'ai craqué sur les macarons surgelés Picard... une fois décongelés bien sûr! Pourtant, j' avais goûté les Ladurée avant... enfin, goûté, c'est vite dit, c'était plutôt du genre dégustation mais j'avais déjà eu beaucoup de chance qu'une amie parisienne de son état m'en apporte lors de sa visite.

Le problème est que j'avais tellement entendu parlé des macarons Ladurée que quand j'en ai introduit un dans ma bouche, je m'attendais à une explosion, à ce que mes papilles s'évanouissent de bonheur, mais non, même pas... Enfin je ne vous dis pas ma tête lorsque TiBiscuit a donné malencontreusement un coup de pied dans la boîte et que mes macarons se sont écrasés sur mon tapis, se retrouvant tout rabougris et émiettés. Malgré ma déception sur leur goût, j'étais quasi prête à le priver de sortie pour les 18 ans à venir.

Après cette déception et après avoir promis à ma maman d'amener des macarons à notre prochaine visite, n'étant pas parisienne et ayant un magasin Picard juste en face de ma fenêtre de bureau, je me suis décidée à tester les macarons surgelés, certaine que des macarons surgelés ne pouvaient pas être bons... Quelle erreur! Tout le monde les a trouvé délicieux et je ne jurais plus que parles macarons Picard. Ca fait très Tchip comme ça et j'avoue que j'en avais légèrement honte alors je le taisais un peu quand même. Imaginez, ce n'est pas tendance du tout de dire "Eh, tu as goûté les macarons surgelés Picard??? Un délice, ils sont extras!!!" Non non non, dans ce cas, on se tait. Mais bon, j'étais contente de ma découverte et aussi heureuse de pouvoir manger des macarons sans me ruiner.

Puis la Saint Valentin est arrivé. Puis à cause d'un blog où figurait la photo d'un gâteau Paul en forme de coeur, je suis allée sur le site des boulangeries Paul. Puis j'ai découvert qu'à l'occasion de la Saint Valentin, Paul vendait un coffret de macarons biscuit vanille, coulis framboise et biscuit framboise, crème vanille et les couleurs de ces petits macarons me donnaient très envie!

Puis le jour de la Saint Valentin, je suis passée par hasard devant un Paul. Puis j'ai regardé au hasard s'ils avaient ces fameux macarons. Puis il n'y avait pas beaucoup de monde qui faisait la queue alors j'ai attendu mon tour et demandé une boite de ces macarons, 7€ les 12, presque pareil que chez Picard où c'est 6.20€ les 16 macarons. Puis , les doudoux au lit, j'ai sorti ma fameuse boîte. A peine ouverte, le mâle avait englouti 3 macarons, mais moi je voulais savourer. Et quand j'ai mis ce macarons dans ma bouche, j'ai vraiment découvert à quel point un macaron peut être exquis! L'explosion a eu lieu! Depuis ce jour, je ne pense qu'à une chose : retourner chez Paul acheter des macarons! Dommage pour mon porte monnaie qu'il y est des Paul à chaque coin de rue... Mais je tiens bon,j'attend une occasion bien spéciale car le macaron doit rester exceptionnel.

Bon, en fait je ne vous ai pas tout dit, mais ma 1ère expérience avec les macarons était à Noël 2006. J'avais voulu en faire moi même ... Quel catastrophe! Mes macarons ressemblaient à 2 cookies collés l'un sur l'autre et la crème était rien que du beurre au nesquik... mais ma famille étant très gentille, tout le monde m'a félicité. Depuis je n'ose pas recommencer, ça me parait trop compliqué... C'est vraiment compliqué?

Comme je ne suis pas une fille compliquée soyons réalistes, il n'y a pas que les macarons Ladurée (d'ailleurs, pour vous le prouver, il y a ce site d'Anaïs et Mlle Gima )dans la vie, ni même les macarons tout court... enfin niveau plaisir sucré je veux dire.
Dernièrement, Anne-So nous a fait part de sa découverte de vacancière suisse : les Kiss et ça m'a rappelé que depuis belle lurette, il me tardait de déguster les fameux mélocakes de Milka uniquement disponibles en Belgique. Habitant près de la frontière, rien de plus simple, sauf que je ne vais quasiment jamais en Belgique... Mes collègues et amies m'avaient tellement parlé des mélocakes comme un met délicieux que la barre était haute dans mon esprit. Puis une adorable collègue a eu la gentillesse de m'apporter un mélocake pour que je puisse enfin goûter. Je l'ai laisser sur mon bureau, je l'ai admirer en attendant le moment propice pour le manger... Quand ce moment est enfin venu, ben je n'ai même pas aimé ... je m'attendais à un biscuit croustillant à souhait, à une mousse compact et onctueuse, voir à une meringue style merveilleux ou tête de nègre et à la place j'ai eu l'impression de manger un nounours en guimauve avec un biscuit tout mou... Inutile de dire que je suis déçue.

D'ailleurs, si vous voulez savoir comment manger un mélo-cake, Anaïs l'explique très bien ici.

Comme quoi quand on s'imagine monts et merveilles, on est souvent déçu...