" Un site de réseau social, c’est comme votre boîte de nuit ou votre restaurant préféré, si vous y croisez vos collègues ou vos parents, vous vous y sentez un peu moins libre et vous voilà prêts à prendre vos habitudes ailleurs. Est-ce que vous avez vraiment envie de vous superpoker mutuellement devant les recruteurs de L'Oréal débarqués sur Facebook?
"Les parias sociaux vont signer la fin de Facebook", résume Epicenter en reprenant l'analyse de Cory Doctorow à propos de ces gens que vous n’avez pas vraiment envie de voir et sur qui vous tombez trop souvent quand vous vous loguez sur Facebook. Tous ceux qui postent des vidéos moyennement drôles sur votre Fun Wall, c’est un peu comme ceux qui occuperaient la piste pour y danser la "Danse des canards". Ça les fait rire eux mais ils font partir tout le monde. "
Et Mme Membrey d'ajouter : le sentiment de liberté contribue à l'expansion de ces réseaux mais contribue in fine à sensibiliser chacun à la nécessité de réfléchir au contenu qu'il publie ...
Merci à Mme Guillemette Faure d'avoir su croquer en quelques mots l'essence et l'adolescence des réseaux sociaux, fondée sur une définition illusoire et éternelle de la liberté.
Une note d'espoir toutefois pour conclure : un jour, l'on ne quitte plus le trottoir pour éviter ses parents, l'on aime à les voir, l'on sait que la vie est multiple et l'on devine qu'il est certaines libertés qui ne sont pas faites pour être publiées : la liberté intérieure :-) .
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