Si les viandards qui braconnent risquent de perdre leur permis, où va-t-on mon pauvre Rémi ? Quel monde de misère !
Pas le droit de braconouiller un poil, vite fait, juste un peu ? C'est pas grand grand chose, pas de quoi en faire tout un plat !
Et si un promeneur a été blessé en plus ? Pfff...C'est pas la mort non plus ... Allez capitaine, soyez pas chien ! Si vous saviez comme ils tiennent à leur permis de tuer, les chasseurs.
Déjà, ça coûte la peau du cul et en plus, qu'est-ce qu'ils vont faire en automne, quand l'irrépressible envie de donner la mort va venir ? Boire ? C'est déjà fait. Vous ne voulez pas, nom de dieu, qu'ils se mettent à observer les piafs comme ces tafioles de la LPO ?
Nous sommes à Sauzon, petite commune de l'île si bien nommée Belle-Ile (Morbihan). L'ouverture de la chasse, c'est pour bientôt mais lui, il a trop hâte que ça arrive. C'est bien simple, il n'en peut plus.
Lundi 22 août dans la matinée, il a pris un de ses flingues (il en a deux, comme papa) et a décidé de buter un faisan qui traînait dans le coin.
En le tirant, il a allumé un promeneur qui passait par là. Bin oui, la chasse n'est pas ouverte et en plus, tout le monde a le droit de faire un jogging.
La victime, heureusement, est légèrement blessée à la jambe.
Et le viandard, il a supplié : "Je ne veux pas perdre mon permis de chasse."
Alors il a inventé une histoire à dormir debout. Premièrement, c'est de la faute du caillou, de cette enflure qui a provoqué le ricochet.
Pas de bol, les gendarmes ont vérifié que c'était du flanc. Il a bien tiré en direction du joggeur.
Ensuite, il a dit qu'il avait voulu dégommer un de ses coqs de basse-cour qui faisait rien qu'à faire chier les voisins.
Pas de bol, la bestiole visée, elle ressemble tellement à un coq faisan qu'en fait, c'est ... un coq faisan.
Je ne veux pas perdre mon permis de chasse...
Je ne veux pas perdre mon permis de chasse...
Je ne veux pas perdre mon permis de chasse...
Je ne veux pas perdre mon permis de chasse...
Jeu de briques
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Pacman
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