Alors que nous avons récemment évoqué l’augmentation des tarifs des boissons alcoolisées au début de l’année 2012, celle des cigarettes devrait intervenir dès le mois d’Octobre. Il s’agit d’un troisième objet d’augmentation avec les boissons sucrées car le Gouvernement a également pris la décision de les taxer de façon accrue. De plus au-delà de ces taxations concernant l’aspect alimentaire, il convient de citer la taxation des mutuelles santé ce qui a provoqué le courroux pour le moins légitime de la Mutualité Française. Cette dernière est un organisme chargé d’assurer la représentation des mutuelles santé auprès de l’opinion publique et des pouvoirs publics. Il est effectivement difficile pour chaque mutuelle santé de se faire entendre à l’échelle nationale. En outre, l’impact d’une communication individuelle de chaque mutuelle santé serait naturellement moindre et c’est la raison pour laquelle leur regroupement sous une bannière commune est salutaire.
Dès lors pour en revenir aux augmentations envisagées par le Premier Ministre de la République, il convient de citer celle du tabac qui connaît une courbe ascendante assez impressionnante depuis désormais quelques années : « S’inscrivant dans la lignée de la décision prise en novembre 2010, la hausse sera de 6% dès le mois d’octobre 2011 puis de 6 % en 2012, afin de donner un signal fort sur le renforcement de la lutte contre le tabagisme ». Il s’agit d’une mesure difficilement contestable même s’il serait certainement préférable d’accompagner les fumeurs sur le plan humain pour les inciter à arrêter plutôt que de les soumettre à une pression financière. En effet, cette dernière favorise grandement le développement de la vente de cigarettes de contrefaçon ou frontalières ce qui n’est évidemment pas. Cependant, cette augmentation du tarif du tabac permettra à la Sécurité Sociale d’engranger 600 millions d’€uro de recettes supplémentaires au cours de l’année 2012. Enfin, il convient également d’avoir conscience qu’en cas de diminution de la consommation de tabac en France, l’Assurance Maladie et les mutuelles santé seront moins sollicitées sur le plan de la protection sociale ce qui permet également d’accomplir de substantielles économies.
