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Coucou je suis de retour. Je n’ai pas passé un été sans...

Publié le 29 août 2011 par Mmepastel
Coucou je suis de retour.
Je n’ai pas passé un été sans...

Coucou je suis de retour.

Je n’ai pas passé un été sans les hommes, ce fut même le contraire, avec les deux miens, mais je suis enfin en passe de finir de lire mon premier livre depuis plusieurs mois et c’est celui-ci ! Celui dont avait parlé griffes il y a quelque temps.

J’avais déjà lu la plupart des fictions de Siri Hustvedt et j’avais beaucoup aimé Tout ce que j’aimais, mais je n’avais rien compris à Élégie pour un américain par exemple. Je crois que cette auteure est trop intelligente et/ou trop cérébrale pour moi. J’espère néanmoins réussir à vous en faire une chronique aujourd’hui ou demain.

griffes:

“Un été sans les hommes” mais avec ce livre…

Pour écouter la lecture d’un extrait, cliquez ici, sur la petite flèche de la bande verte

Critique d’une lectrice, une certaine Clara :

“Le mari de Mia, neuroscientifique, la quitte pour une « Pause » passagère, la « Pause » étant jeune et censée lui être bénéfique. Mia craque nerveusement. Après son hospitalisation en psychiatrie, elle laisse New-York pour se rapprocher de sa mère qui vit en maison de retraite.
Cinquantenaire, poétesse (elle écrit un recueil intitulé “Tessons de cerveau”), Mia est une femme au cerveau éclaté qui se livre sans détour, avec force ou faiblesse, humour et sensibilité.

Ce livre est magnifique, beau, touchant, drôle et juste !!! Un hymne à la femme sous tous les angles : l’adolescente, l’épouse, la mère, la femme libérée, la femme aimante, la femme indépendante ou non, la femme qui travaille, la femme en fin de vie… Chacune se reconnaîtra à travers Mia ou à travers les personnages féminins de ce roman. Des femmes de tous âges et de plusieurs générations.
Si le mari de Mia baigne dans le scientifique, elle, est une poétesse. D’une situation ou d’une parole entendue, des vers et des poèmes lui reviennent à l’esprit. A travers ces traits d’esprits, on comprend ô combien la littérature et la poésie sont une source dans laquelle Mia puise et se ressource. Au bout de 30 ans de mariage, elle se pose des questions légitimes sur son couple, sur les habitudes qui rongent l’amour et sur son mari. Elle se livre à une introspection sans tabous.
Le groupe d’adolescentes
auquel elle donne des cours nous renvoie aux préoccupations de leur âge. Mia côtoie également les amies de sa mère. Des femmes gaies, vives malgré leurs problèmes de santé. Observatrice, à l’écoute, elle se noue d’amitié avec Abigail, nonagénaire aux mains de fée.Elle fait aussi la connaissance de sa jeune voisine, Lola, malheureuse en couple. Mia se nourrit des expériences et des rôles voulus ou non que la vie confère à toutes ces femmes, sa mère et sa fille comprises.

Grâce à cet été passé dans le Minnesota , Mia se reconstruit . Toutes ses rencontres lui permettent d’avoir un nouveau regard brillant d’un humour sans égal et très féministe. L’épouse délaissée développe une acuité aux autres qui l’endurcit et l’aide à tenir debout”

Télérama : “Siri Hustvedt ne croit pas aux coups de poing sur la table mais plutôt aux vertus de l’écriture, silencieuse et consolatrice. Elle sait que les révolutions, intérieures ou sociales, se font parfois en sourdine”.

« Parcours en forme de « lecture de soi » d’une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, désabusés et singuliers, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d’une humanité fragile mais se réinventant sans cesse », assure de son côté l’éditeur.


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