• 2657,3 € pour un étudiant francilien.
• 2265,8 € pour un étudiant en province.
(Voir la synthèse détaillée de notre indicateur dans le dossier de presse ci-dessous).
Principaux responsables de cette augmentation, le logement, qui représente près de 50 % du budget des étudiants. Les chiffres de l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) nous donne une moyenne de 646,6 € pour un loyer étudiant en Ile de France soit une augmentation de 7,7 % ! En province cette somme atteint 455,75 €.
Les frais fixes décrétés par le gouvernement sont malgré tout encore en augmentation cette année, +1,67 % pour le ticket RU, malgré un refus du conseil d’administration du CNOUS, +1,72 % pour les droit d’inscription en Licence, +3,6 % en doctorat, et jusqu’à 6 % d’augmentation pour le Master ! La sécurité sociale étudiante augmente elle de 3 € soit 1,5 % d’augmentation.
Aujourd’hui certains jeunes se voient contraints de renoncer à l’Enseignement Supérieur car ils ne sont pas capables d’assumer le coût de cette rentrée, d’autres se voient contraints de se salarier.
L’ensemble de ces éléments explique en grande partie la diminution de la place des classes populaires dans l’Enseignement Supérieur qui passe de 36 à 31 % entre 2006 et 2010 (Chiffres OVE). Aujourd’hui, ce coût de la rentrée contribue à freiner la démocratisation de l’Enseignement Supérieur et interdit toute véritable égalité des chances.
La FAGE exige depuis plus de 5 ans la mise en place d’une Allocation de Rentrée Etudiante de 400 €, sur le modèle de l’allocation de rentrée scolaire, financée par la redistribution de la demi-part fiscale et qui permettrait de freiner les effets néfastes du coût trop élevé de la rentrée étudiante.
De plus, près de 2 ans après les annonces de Nicolas Sarkozy en Avignon, les étudiants attendent toujours la mise en place du 10ème mois de bourse. Alors que la situation des étudiants en ce début d’année universitaire est de plus en plus préoccupante, il est indispensable que ce 10ème mois de bourse soit effectif dès cette année.
Enfin, la FAGE appelle également Laurent Wauquiez, auteur d’un rapport sur le sujet en 2006, à mener une réforme profonde du système actuel d’aides sociales pour mieux prendre en compte la situation réelle de l’étudiant et enfin aider les classes moyennes, premières victimes de ce coût trop élevé.