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Dead Run aux Éditions Proust

Par Citizene

Toujours à l’affut de bd originales, j’ai découvert la mini série « Dead Run ». Les quatre épisodes sont maintenant réunis en un tome de 112 pages publié par les  Éditions Proust.  À l’origine de cette histoire, ce sont les scénaristes Andrew Cosby et Michael Alan Nelson avec des illustrations du dessinateur Francesco Biagini.

Une édition de très bonne facture :

Si il y a bien un point que l’on ne peut pas critiquer, c’est la qualité des éditions que nous livre les Éditions Proust. Comme pour les précédentes adaptations comics, sorti chez eux, on a droit à une couverture cartonné rigide, un papier de qualité, qui fait ressortir agréablement les couleurs.

Dans cette édition on retrouve les 4 numéros de la mini série parue chez Boom Studios, chacune de 22 pages.

Dead Run aux Éditions Proust

Sur les traces de Mad Max :

La série est parue pour la première fois chez Boom Studios en 2009 et arrive donc sur notre marché sous le commandement des Editions Proust. Ne connaissant pas la BD dans sa version anglaise, je me suis plongé dans le récit avec pour seul preview, le petit résumé à l’arrière du bouquin.

Dans un monde post-apocalyptique le héros, Nick Masters, exerce le métier de transporteur.  Son travail consistant à relier les villes forteresses entre elle.  L’hommage à Mad Max est évident et les auteurs ne s’en cache pas. Un y ajoute un brin de « Transporteur » et le tout mélangé à plusieurs références de films post apocalyptique.

L’histoire :

Cette édition, se divise en 4 récits, même si la division n’est pas visible, dans le déroulement de l’histoire, elle correspond tout de même au 4 numéros parus en 2009 et qui constituent, l’intégralité de cette mini-série.

Partie 1:

Nick Masters est contraint d’emprunter la « Dead Run », pour transporter le colis d’un boss du crime, pour lequel il a déjà travaillé. Pour s’assurer les services de Masters, le criminel détient la soeur de Masters captive et lui

Dead Run aux Éditions Proust
promet une fin funeste si le colis n’arrive pas à bon port. Pour s’acquitter de sa mission Masters devra emprunter une route dont personne n’est jamais revenu, la Dead Run. Une route qui traverse une zone radio active pour rejoindre San Francisco.

Personne n’en est jamais revenu, ou presque, un vieil homme s’en est sorti mais, pas question de divulguer son secret. Résultat Masters embarque à contre coeur la fille du vieux, Becki, qui souhaite rejoindre San Francisco pour retrouver sa mère.

Une mise en place de l’histoire correct où l’action est assez peu présente en définitive. Mais, ce passage est nécessaire pour installer l’histoire. La relation entre Masters et le boss m’a fait brièvement fait penser à celle de Solo et Jabba le Hutt, puisque Masters a lui aussi perdu une cargaison pendant un transport. Selon moi l’équipe artistiques aurait pu nous présenter un peu plus de plans larges de la ville et de l’environnement. Mise à part la première page on ne voit pas grand-chose. Le lettrage m’a un peu perturber, les queues de bulles qui rentre c’est pas ma tasse de thè mais, ce n’est qu’un détail.

Partie 2:

On rentre dans le vif du sujet et cette seconde partie nous offre son lot d’actions. Masters et sa nouvelle amie, se retrouve face à une bande de mutants fagoté comme les gangs de Mad Max. Masters les dézinguent sur le bord d’un canyon à grand renfort de flingues, de ruse et de l’aide de Becki. On découvre davantage la personnalité des deux personnages principaux et on finit l’épisode avec les deux héros dans une merde sans nom.

Dead Run aux Éditions Proust

Partie 3 :

Il est temps de faire connaissance avec les mutants qui peuplent les zones irradiés entre les villes érigées en forteresses. Becki s’est fait capturer par un mutant de 2m de haut. Vendu au savant fou du village mutant, Becki apprend qu’elle va subir le même sort que les femmes des villes. Sa vie consistera à devenir une mère porteuse, enfermé dans une case.

Une première partie d’épisode qu’on attendait. Un peu trop brève mais, l’auteur n’a pas trop le temps de s’éterniser sur ce village mutant. Comme l’épisode précédent, l’histoire est dynamique, les mutants ont un style particulier qui me rappelle certains habitants de Mars dans Total Recall.

Partie 4 :

Masters se rend compte que le colis le mènera à une mort certaine à son arrivée à San Francisco alors, demi tour direction Los Angeles pour faire coffrer le grand manitou de la drogue est délivrée sa soeur. Bien décidé à aider la jeune Becki, il décide de repartir avec elle pour aller retrouver sa mère.

Une fin trop rapide à mon goût qui aurait mérité un traitement un peu différent. Pour cela il aurait fallu au moins un épisode de plus et on aurait pu imaginer un combat aux abords de L.A, avec le boss ce faisant embarqué par les mutants…

Conclusion:

L’ensemble est très correct, on passe un bon moment en lisant cette BD. L’histoire n’est pas très originale mais, elle a le mérite d’être bien traité. Finalement, on en voudrait plus. Davantage de mutants, de plan large, d’aventure sur la route. Le style du dessinateur Francesco BIAGINI colle bien à l’histoire. Petite bémol sur la fin de l’histoire un peu décalé du concept de l’histoire.

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