Quand le temps
s’arrêtera
pour laisser couler
le ruisseau
de mes larmes,
en ce jardin d’Éden
jamais révélé.
Quand au bord de rien,
j’écouterai
l’écho de nos silences,
alors,
je pourrai
asseoir mon âme
en marge du temps
et ce cœur éclaboussé
je le laisserai
glisser doucement dans la résilience.
Par ce regard
dans les couloirs de ma vie
j’ai osé
la poursuite de l’illusoire,
m’inventant
cet élan poétique
encensant l’amour.