Quel est le nom du film...
Cest presque machinal...
Ce geste simple, toutes affaires cessantes, de solliciter sa boîte aux lettres au retour d'un périple.
Ou, quand s'éloigne dans la rue une petite voiture jaune, ou à l'heure habituelle de son passage dans le quartier.
Attente? Impatience?
L'époque n'est plus aux épanchements épistolaires. Doit-on le regretter?
Quelque surprise? Rêverait-on à ce point? Car, en règle générale, l'habitacle ne livre aucun trésor : de la publicité, oui, des prospectus en veux-tu-en-voilà, du
courrier commercial...ou fiscal...la saison des feuilles qui tombent approche!
C'est tout autant machinal...
Lors d'un retour, dès le lever...consulter différentes messageries, vocales ou
autres, parfois importunément encombrées.
Ici, faute d'un investissement régulier, l'auteur aura, ces dernières semaines, quelque peu négligé la consultation du tableau de bord
du blog. C'est le moins que l'on puisse dire. Une fois de temps à autre, histoire d'entretenir quelque habitude. Aux abonnés absents, le scribe? Sa dernière chronique s'ouvrait aux toutes
premières heures de la saison.
Alors, quelque curiosité, un peu d'oisiveté? Bien malin qui s'avancerait...
Parce que, surtout, la fidélité sans faille de bon nombre de lecteurs aurait regretté ce long silence?
Parce que d'autres, éloignés momentanément de l'hexagone, auraient suggéré que l'on accordât ici quelque intérêt à une compétition imminente, loin,
là-bas au coeur de l'océanie?
Stupeur au premier coup d'oeil. Tout au long de la parenthèse, le compteur aura nénmoins poursuivi son cours. Au ralenti, à l'évidence. Bien en deçà du
rythme soutenu de périodes plus fertiles, certes.
De quoi interpeller le scribe et probablement réveiller son imagination en latence.
Des effets? Qui en préjugerait!
Car, nul ne négligera la dualité de la conjecture.
Un regard en arrière, sur les dernières semaines. Sur cette majeure partie d'un été qui s'achemine doucement vers son terme.
Aura-t-il marqué les esprits?
Aurait-il déroulé suffisamment d'évènements, de faits et de méfaits pour sustenter un exercice?
On pourrait accroire l'hypothèse. Mais, un flash back sur les dernières semaines justifierait, à postériori, la prise de distance avec le monde
réel.
Quoi! revenir régulièrement sur l'actualité, la disséquer, la commenter, en approfondir les réalités aurait finalement consisté à normaliser une démarche, alors que
:
- La guerre, des guerres marquaient l'actualité, sans que leur finalité ait été véritablement démontrée.
- Civils et militaires de tous pays tombaient, les uns après les autres, parce que leur engagement ou leur devoir les exposaient au tout premier plan du
sacrifice.
- La crise investissait écrans et tabloïds, ondes et
messageries!
Pour juger de la nouveauté, que l'on reprenne manuels et ouvrages (spécialisés ou de vulgarisation), que l'on se livre à une revue de presse à minima
sur les quarante dernières années. Alors?
Le fléau frapperait la planète sans qu'il n'y ait de solution ou de rémission que l'instauration durable de politiques dures, sacrificielles. Comme si
l'on préparait le plus grand nombre, le bon peuple, à un tour de vis social et fiscal.
- On insistait sur les désordres financiers, les déficits publics, la dette, les dettes...sans admettre pour autant la financiarisation de l'économie et
la responsabilité de politiques ultra libérales. Sans mesurer leurs conséquences, non pas en termes de justice sociale ou fiscale, mais d'ardoise à supporter...par les
mêmes, pardi!
Sans souligner de biens meilleurs sorts pour d'autres, instigateurs des déséquilibres. Seront-ils pour autant interdits de nouvelles
spéculations?
- On relevait les atteintes à l'autonomie souveraine des états, l'érosion de la libre gouvernance des politiques par le diktat d'agences de notation
sur les programmes et les décisions.
- La multiplication de massacres faisait la une, perpétrés dans la banalité de quotidiens sordides ou par la folie meurtrière au nom dont on ne sait quels
fondamentalismes.
- Affaires sensibles, fraudes, malversations et corruption défrayaient peu la chronique lorsqu'elles concernaient telle ou telle personnalité, tel ou tel
dirigeant, : un raccourci aux heures de faible audience, quelques lignes dispersées dans la xième page d'un journal...Dans l'attente de leur instruction, à priori supposée
complexe, discrète, longue, longue...
En revanche, d'autres ne faisaient pas l'objet de la même complaisance. Ne s'agissait-il pas de dénoncer les véritables fraudeurs sur la place publique? les
profiteurs du système...en fait, les bénéficiaires du minima des minimas (à peine 10 euros par jour).
- etc...etc...
Alors, des pulsions, insuffisamment réfrénées à ce qu'on a pu entendre ou lire, une proximité consentie ou non dans le luxe d'un établissement aux
couloirs feutrés!!!
Restera une tache indélébile après l'incarnation d'un renouveau...
A demain?
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