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Déserté les rives ou travail s’alimente
Explorer celles où rêves lézardent
Au grand soleil d’un été de tendresse épris
.
A trop regarder passer les nuages
L’esprit se disperse en fines gouttelettes
Parcourant le monde
En l’inondant de larmes
*
Mais qu’est cette destruction
Que l’amie porte en elle
Regard posé au miroir déformant
De jalousie
.
A trop regarder au travers
Le réel n’est que pénombre rayée
En noir et blanc d’une vie cloisonnée
*
Me voici donc dans l’attente
Ton message me parvient
Mais trop tard
Repos interrompu
Marche forcée sous l’astre solaire
Suée et torpeur vite oubliées
Au versant qui dicte ma présence en ces lieux
.
A peine sac posé que déjà la pluie
Tombe en cataractes d’évènements et de tâches
Souillant l’après-midi d’une ardeur sans pareille
*
Tu rêves de t’étendre
Sous la tente amoureuse
En des déserts
Que nul n’explore
Et y accueillir ton ultime sommeil
.
Manosque, 18 juillet 2011
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