la tour sombre tome 6 : le chant de susanah

Titre :  la tour sombre tome 6 : le chant de susanah

auteur : stephen king

genre : science fiction contemporaine

note : 7/10

Roland et son ka-tet ont balayé les loups. Mais il a perdu dans la bataille Susanna, dont l’esprit de Mia a maintenant le contrôle du corps de Susannah/Detta et l’emmène dans le fief de l’ennemi mortel de Roland…

Après le génial les loups de calla, il était légitime qu’on se demande si ce livre serait à la hauteur. Autant tuer le suspense direct. c’est loin d’être le cas. pour moi ce livre est peut être le plus faible du cycle et pourtant terriblement obligatoire. Après les nombreuses révélations du livre précédent ce dernier ce révèle avare en information. 

Cependant ce livre n’est pas nul non, au contraire. L’ouvrage est parfaitement maîtrise et l’écriture précise. tout est calculé et sa mise en page savamment orchestré.

il a même l’une des meilleures idée de la saga. faire rencontre stephen king lui même avec le ka-tet. oui ça peut surprendre et pourtant ça se fait tout naturellement. C’est ici que prend tout l’importance de l’accident dans la vie réelle de l’auteur et l’impact que ce dernier à eu sur le cycle de la tour sombre. Et dieu sait que dans cette partie stephen king ne se ménage pas, ce faisant passer pour un alcoolique notoire.

Par contre, bon point, on en apprend plus sur le personnage de mia et l’enfant quelle porte en elle.

Le personnage de tower prend de l’importance et se révèle un point central de la quête de la tour sombre et de la réussite de cette dernière.

Au dernier chapitre, King nous dévoile enfin la véritable identité des Ignobles. On tombe en effet dans un véritable tableau surréaliste, et cauchemardesque, dans une clinique inter-dimensionnelle qui ressemble à une véritable antichambre de l’enfer, transformée en maternité pour l’occasion.

Enfin le Coda. C’est un journal intime, qui débute à la date où les pistoleros sont sensés avoir rendu visite à Stephen King. Cela raconte comme son idée de continuer la saga revient de manière spontanée et obsessionnelle, dessine un autoportrait grinçant et peu flatteur, et s’achève sur sa mort le 19 juin 1999.

Au final, ce livre est décevant car il arrive après le meilleur tome de la saga, mais il n’est en aucun cas inutile, il est même indispensable. de plus, il est garnie de très bonne idées. mais il n’empêche qu’à sa lecture on ne peut s’empêcher d’être déçu par l’impression d’inachevé ou qu’il manque un souffle qui le hisserez au plus haut point de la tour.

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