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Les 60 jours sont amorcés (article 117)

Publié le 01 septembre 2011 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif avant de vous précipiter sur ce qui vous paraîtra incompréhensible, merci.

Comment supporter une douleur immatérialisée?

J'ai fait un rêve révélateur... certains d'entre vous le comprendront et d'autres chercheront à comprendre et si l'union fait la force, vous arriverez à la fin de votre course à une nette compréhension, mesdames et messieurs. Et si jamais, ce n'était pas le cas... pensez que ce n'était qu'un rêve.

Encore ces bizarres de rêves où votre âme voyage dans des ampoules étiquetées "discipline", "obéissance", "mot d'ordre", "dictature", "extrémiste gauche ou droite", sinon... oui sinon quoi? Comme je suis une rebelle et que je me dresse devant des injustices ou un règlement inapproprié, je vous conjure que là, infailliblement, je serai la plus redoutable et la plus grande menace des hommes au pouvoir!

Voici ce drôle de rêve qui vous sera grossièrement divulgué des choses vous passant par-dessus la tête car cela n'est pas de votre système galactique.

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Vous ne les apercevez pas, mais mes mains sont menottées.

Vous êtes maintenant des habitués non? Nulle intention de vous prévenir que ce que vous lirez sera une bande textuelle, n'est-ce pas? Ah, je l'ai quand même écrit pour madame la toute nouvelle, pour monsieur le tout nouveau en l'accueillant avec respect. Car... qui sait? Ils peuvent devenir de bons lecteurs futuristes!

 

femme du centre -  Mademoiselle d'Humour, il serait approprié et juste de retirer votre coiffure sur la tête, s'il vous plaît. Et de vous asseoir, je vous prie.

snorounanne - Vous n'aimez pas ma calotte? Elle n'est pas conforme selon les règles?

femme du centre - Ne soyez pas arrogante. Garde Lennox, veuillez lui retirer la coiffure.

snorounanne - (je m'asseyais) hé! Ça va! N'en faites pas tout un plat. Je l'enlève si ça peut faire votre bonheur. (enlevant la casquette)

 

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Vous avez une idée où je pouvais être?

femme du centre - Nous vous remercions. (elle jetait un coup d'oeil de gauche à droite) Compte tenu des circonstances, au nom des administrateurs, ici présent, et en mon nom, la gouverneure, en sommes venus à la conclusion  qu'il était préférable que vous ne fassiez plus partie de l'équipe des cadreurs voyageurs car, sur bien des points, mademoiselle d'Humour, vous nous avons déçus.

snorounanne - Nommez-les que je puisse me réjouir de les apprendre par coeur, votre gouverneure, madame.

femme au bout à gauche de la photo - Serait-il possible... votre Excellence, la gouverneure, de demander à nouveau à cette personne,...

snorounanne - J'ai un nom, vous savez!

femme du centre - Taisez-vous! Vous parlerez que lorsqu'on vous le dira, est-ce clair?

snorounanne - Non mais je rêve... Tout ceci n'est que dérisoire, ma foi.

femme du centre - Vous disiez?

femme au bout à gauche de la photo - De lui poser à nouveau cette question d'intérêt à mademoiselle d'Humour, votre Excellence, la gouverneure.

femme au centre - Procédez, procédez, allez.

femme au bout à gauche de la photo - Mademoiselle d'Humour,...

snorounanne - Présente!

femme au centre - Je vous préviens, une dernière fois. Vous vous taisez  ou je vous fais sortir sans que j'écoute votre plaidoirie. Vous m'avez bien comprise?

snorounanne -  Oui. Oui votre honneur.

femme au centre - Sergent Hubert, poursuivez et je veille à ce que vous ne soyez pas interrompue.

femme au bout à gauche de la photo - Mademoiselle d'Humour, nous finissons toujours par apprendre tout ce que nous voulons savoir, c'est notre mission. Alors, voulez-vous exposer votre état d'être et nettement une fois pour toutes, sur ce que vous entendiez par "C'est le temps des humanités", le 4 février 2009? Pour vous rafraîchir la mémoire.

snorounanne - (fermant les yeux et n'en revenant pas encore) Vous êtes sûre de la date? Ce n'était pas plutôt le 14 février 2009? (j'essayais de gagner du temps ou de les désorienter) Parce que... parce qu'il me semble que ce signe avait un lien avec une quelconque date fêtée. (ils se consultèrent précipitamment) quoique...

femme au centre - Il est sans équivoque que cela s'est passé le 4 février 2009. Répondez au sergent Hubert.

snorounanne - Mon petit doigt me dit que je dois me méfier... oui que je dois me méfier, là, présentement. Je pense que vous n'ignorez pas la signification de cette citation. Et je pense... je pense que vous, les huit membres de cette congrégation circonférentielle des unités parallèles de l'univers, vous ne cherchez que frivolité dans cette phrase anti-apocalyptique. Ai-je raison?

 

Tous se consultaient, chuchotant, les uns et les autres, des mots inaudibles à peine perceptibles pour une personne lisant sur les lèvres. J'étais clouée sur une chaise droite, aussi droite que ce rêve que j'avais fait à propos de l'ex- président des États-Unis...

Non! Mais attendez! Serait-ce que... vous ne vous... je vous faisais revivre mon rêve bizarrerie et je suis en train de me convaincre que ce n'était pas un rêve, nom d'un chien! Stop! Arrêtez la machine! On essaie par tous les moyens de me subtiliser des informations très mais très précoces et hautement confidentielles! Il faut que je modère. Je ne suis pas encore appelée à divulguer ce que... ce que... en fait, je ne sais pas plus que vous, que d'autres personnes ce que cela a pour signification "C'est le temps des humanités"

En dépit de mes efforts, le rêve me pourchassait. Je ne m'étais pas réveillée et tentant de vous garantir que ce n'était qu'un rêve, voyez combien je suis maladroite. Donc, j'exposais une thèse sur "c'est le temps des humanités" mais, je ne m'étais pas entendue parler. Comme si... je vous le dis, certains de mes rêves sont remplis de confusion. Je ne m'entendais pas parler mais je savais que je venais de leur exposer une thèse au-delà du scientifique. Tous les 8 à l'unanimité se mettaient en accord et la gouverneure me laissait partir.

Non... pour être plus réaliste, je me suis levée et je leur ai dit avec détermination que je n'allais point revenir dans leur système vieux jeu et fou. Puis, c'était à ce moment que le rêve se décrochait de mes fonctions psychosomatiques.

Ça vous donne une bonne idée de l'ampleur de cette citation...  On cherche à me soutirer une des clefs de l'Univers, mesdames et messieurs. Moi, une pauvre femme, début dans la cinquantaine, esprit étourdie, illuminée, naïve, innocente et visionnaire?

Ce samedi 27 août, j'étais chevauchement refermée sur moi-même, songeuse, vous vous rappelez? Et Emily, cette dame intrigante, l'était encore royalement bien plus songeuse que je l'étais, tout en visionnant un dvd film avec sa nièce Pénélope, en après-midi. Bon! Je vous ai mis amplement de sources pour que vous vous en rappeliez. N'en cherche pas davantage, lisez les articles précédents et vous ne manquerez pas de petits et de longs bouts.

J'avais eu un appel d'une de mes deux soeurs s'invitant avec son copain pour faire le souper. Oui, est-il toujours nécessaire de vous dire que je ne cuisine pas ou presque pas et encore bien moins pour une trollée? Or, la soirée s'était formidablement bien passée, nous avons mangé comme des personnes affamés n'ayant apprécié des mois et des mois un festin aux moules!

Le  lendemain aux petites heures, le téléphone sonnait. Le téléphone ou le cellulaire? Je sais que j'ai répondu à l'appel. Le boss, monsieur Péladeau, me fit sortir in extremis du lit pour couvrir un reportage sur une tragédie de la veille, mesdames et messieurs. Dédé était en route pour me prendre à la maison. Dédé, c'est mon porteur de caméras de tous genres.

Et pour vous faire visionner l'ensemble de mes dires, en voici le contenu de ces images:

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Elle aussi, cette nouvelliste s'est faite sortir de son lit

Nouvelles TVA dimanche matin!

 

nouvelliste - Notre journaliste, Snorounanne d'Humour se trouve non loin de l'écrasement. Bon matin snorounanne!

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Étais-je en ondes ou pas? J'aurais aimé mon lit...

snorounanne - Bon matin! Comme vous pouvez le voir, je suis sur les lieux à quelques centaines de mètres de l'accident d'hélicoptère. Ce qui devait être une simple envolée de routine de moins de 30 minutes entre Saint-Ferdinand et Lévis a tourné à la tragédie deux minutes après le décollage samedi soir vers 21h15.

Yvon Beaudoin, 65 ans, propriétaire et pilote d'un hélicoptère Robinson R-44, de Saint-Nicolas, sa conjointe Marie-Paule Fréchette, 67 ans, son fils Éric résidant de Saint-Rédempteur et sa petite-fille Mélizandre, 8 ans, ont péri après un écrasement dans un secteur boisé longeant le chemin Craig à Saint-Ferdinand, une municipalité située entre Victoriaville et Thetford Mines.

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Tout un foullis.

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L'enquête est en cours et on n'en sait pas plus

nouvelliste - Est-ce qu'on sait un peu ce qui aurait pu causer cet accident?

snorounanne - Pour le moment, non. J'ai tenté de poser des questions au coroner mais c'est trop tôt.

nouvelliste - Il y a une rumeur qui dit que l'hélicoptère aurait été piloté par la jeune enfant de 8 ans.

snorounanne - Les policiers ne peuvent se prononcer. L'enquête est commencé et se poursuivra ces jours-ci.

nouvelliste - Dites-moi snorounanne, à cet endroit où vous vous trouvez, sentez-vous la tempête Irène?

snorounanne - Il pleut, c'est déjà ça. Le vent s'élève. Je tiens solidement mon parapluie et merci de le rappeler.

nouvelliste - Y a pas de quoi. (sourire) au revoir et soyez prudents. Comme il est question de tempête, Irène  a fait son arrivée...

 

Et là, permettez-moi de trancher la nouvelliste et ces nouvelles endormantes. Je ne le faisais pas par arrogance, allons donc! Parce que... ce lundi, aux nouvelles TVA, j'étais confrontée à vous décrire le bilan de l'ouragan Irène.

 

Lundi 29 août 2011, heure... l'heure? vous le verrez.

 

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Placée devant la caméra et derrière, le tableau météo pour délirer sur Irène!

Pierre Bruneau - Pour ce faire, snorounanne vous en dira plus long sur le bilan de l'ouragan Irène. Bonne fin d'après-midi, snorounanne. À ce qu'il paraît, cet ouragan aurait été déclassé.

snorounanne - À l'heure qu'il est, monsieur Bruneau, l'ouragan Irène, a été déclassé en tempête tropicale, hier en mi-journée, et a causé beaucoup de dégâts dans la Capitale. De nombreuses branches cassées, quelques arbres déracinés, des sous-sols inondés, des fils électriques tombés sur la chaussée à cause des arbres, cela résume bien la situation de ce qui s'est déroulé dans la journée.

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 Je n'aimais pas être habillée de cette manière... merde de merde!

snorounanne - Des vents variant entre 70 et 110 km/h, pointe à l'Île d'Orléans, ainsi que de fortes précipitations ont causé la vie dure aux services d'urgence. Le Service de protection contre les incendies de Québec  a reçu 400 appels uniquement pour la journée d'hier. La majorité des appels concernait des branches cassées sur des fils électriques, des débuts d'incendies dans les arbres et des fils sur la chaussée.

- Selon Annie Marmen, porte-parole du SPIQ, 218 appels ont été répertoriés entre 17h et minuit. Après minuit, ce sont cinq dégâts d'eau qui ont retenu l'attention. Afin de faire face à ce volume d'appel, il y avait 1/3 de plus de leurs effectifs habituels. Malgré tout, la soirée a été excessivement achalandée. Vers 23h, certains appels de moindre importance, datant de quelques heures, n'avaient pas encore été répondus.

Pierre Bruneau - Et pour les pannes d'électricité?

snorounanne - Ce matin, tout était presque rentré à la normale, mais il reste quelques pannes de courant. Selon le dernier bilan d'Hydro Québec, près de 190 000 clients sont toujours privés d'électricité, en Montérégie, en Estrie, dans le centre du Québec et dans la région métropolitaine de Québec. Dans la région de Québec, 31 519 clients sont toujours dans le noir.

Selon Claire Trépanier, porte-parole d'Hydro Québec, les équipes sont toujours à localiser les pannes et ensuite, rétablir le service à distance sur les lignes qui ne sont pas endommagées. Les équipes procèdent par la suite aux réparations nécessaires, que ce soit pour des fils au sol, des branches cassées ou des poteaux tombés. Hydro Québec ne se prononce pas encore sur les délais de rétablissement de l'électricité sur l'ensemble du réseau à Québec. Plus de détails seront communiqués en fin de soirée, Pierre.

Pierre Bruneau - Et en ce qui a trait à la circulation?

snorounanne - Pour la circulation, quant aux policiers de Québec, ils s'affairent à faire la circulation dans certains endroits, notamment dans le secteur de la rue Dalhousie, où il reste de l'eau dans les rues. Le secteur est rouvert à la circulation, mais de légers détours sont à faire dans le secteur.

- Par ailleurs, de nombreux feux de circulation sont toujours privés d'électricité un peu partout dans la ville, les policiers sont sur place afin d'effectuer la circulation. Comme je vous disais, plus de détails en fin de soirée.

Pierre Bruneau - Et aujourd'hui, par ailleurs, ce fût la rentrée scolaire. Vous aviez sûrement hâte que cela arrive, n'est-ce pas?

snorounanne - Bon... je sens que l'étiquette d'aimer et de ne pas les enfants circule passablement bien. (clin d'oeil) ce matin, je me suis rendue assez près pour obtenir quelques images et les voici:

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Merci mon dieu! Ils seront tous piégés pour des heures, 5 jours par semaine!

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La traverse des écoliers... c'est ça... encore la congestion!

snorounanne - Plus de 1,3 million d'élèves et d'étudiants, du préscolaire à l'université, font leur rentrée ces jours-ci, dans l'un des 3304 établissements d'enseignement de la province.

- Environ 87 000 bambins fréquenteront la maternelle durant cette nouvelle année scolaire, 466 000 enfants se retrouveront sur les bancs d'une école primaire et 421 000 jeunes évolueront dans un établissement d'enseignement secondaire.

- Le ministère de l'Éducation estime que 10,2% des élèves de l'école primaire (47 106 enfants) seront inscrits dans une école anglophone au Québec durant l'année à venir. On passe à 11,2% au secondaire (46 637 jeunes).

- Le système d'éducation bénéficiera d'un budget de 15,5 milliards$ pour l'année scolaire 2011-2012. Cela représente une hausse de 328 millions$ par rapport à 2010-2011 et cela correspond à 25% du budget annuel global du gouvernement qui se chiffre à 61,3 milliards$, selon les données du gouvernement de Québec.

- La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp était de passage à l'école Henri-Bourassa, dans son comté, pour annoncer l'octroi de cette aide financière. «On a décidé, pour la réussite des enfants, de diminuer le nombre d'enfants par classe. [Par exemple], en 4e année du primaire, en milieu défavorisé, en l'an 2000, on pouvait avoir 28 enfants. En 2011-2012, il y aura environ 19 enfants», a annoncé la ministre.

- Concernant le voyagement, les données les plus récentes indiquent que l'autobus scolaire est le moyen de transport privilégié pour se rendre à l'école. On estime en effet que 61% des élèves des commissions scolaires ont emprunté l'un des 10 307 autobus en circulation durant l'année 2009-2010. Durant cette même année scolaire, on comptait environ 134 600 professeurs, tous grades scolaires confondus.

Pierre Bruneau - En vous remerciant ma chère Snorounanne d'Humour pour tous ces détails et nous en avoir informés. Nous allons à quelques pauses commanditaires et tout de suite après, les manchettes sportives.

 

Quel crétin, ce Bruneau!  Mais... en de pareilles circonstances, il n'avait pas tort de me relancer. J'acceptais ses médisances véridiques. Je franchissais la porte de mon bureau lorsque Émily franchissait la sienne en même temps étions-nous synchronisées!

Emily Bordeleau - Bonsoir... (sur un ton timide)

snorounanne - Ah bien bonsoir! Vous allez bien?

Emily Bordeleau - Oui... oui, je vais bien, merci.

snorounanne - Vous m'excuserez, j'ai des dossiers à ressasser avant de prendre la porte et de quitter la place.

Emily Bordelau - Écoutez... puis-je vous demander (s'avançant vers moi) ce que vous ferez samedi prochain?

snorounanne - Samedi? Je... un peu tôt pour le savoir. Je crois que... en somme, j'espère être libre.

Emily Bordeleau - Vous êtes prise? Ça ne fait rien. Ma chance viendra un de ces jours.

snorounanne - Euh... je n'ai pas dit que j'étais prise. Tout simplement que j'espérais ne pas être dérangée par un appel du patron ou de la grande patronne, vous comprenez.

Emily Bordeleau - Vous seriez libre pour venir chez moi, pour un souper. Il y aura mon fils, Jacob. Si vous acceptez, je passerai vous prendre autour des 16 heures, samedi.

snorounanne - (un éclair me frappait instantanément) vous savez quoi? J'avais l'idée de faire la cuisine ce week-end. De me jeter corps et âme sur quelque chose que j'ai le goût. Je vous inviterais Jacob et vous. Mais... je sais que ce sera à l'avance peine perdue. Alors, j'accepte votre invitation. À une condition!

Emily Bordeleau - Oui laquelle?

snorounanne - Vous me laissez un peu popoter en me guidant mais rien de plus. C'est entendu?

Emily Bordeleau - Ce sera du poulet. (sourire enchanté) C'est entendu. (on se serrait la main)

 

En ce samedi, 3 septembre, nous formions une belle équipe pour ce souper. J'étais derrière le comptoir, je jouais la petite bonne femme qui sait tout faire et qui, pouvait faire plus d'une chose à la fois. Jacob nous avait laissé sa mère et moi de longues minutes seules. Mais je vous avouerais qu'aucune idée intentionnelle s'était injectée en moi pour sentir qu'elle me charmait ou... enfin, oui, ou bien que je la charmais.

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Jouant un peu de comédie pour détendre l'atmosphère

snorounanne - (simulant une histoire inventée au téléphone tout en cuisinant) non, non, maman... je ne farce pas. Je suis très sérieuse. Alors, dis-moi, est-ce qu'il faut que je fourre le poulet comme si c'était de la dinde avec une farce plate comme j'en connaisse? Ou bien, est-ce que je laisse la jolie Emily tout faire parce que tu ne vois peut-être pas, mais elle s'est assise à ma place et ne cesse de me jeter des regards paniquants!

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Comment résister à un tel sourire?

Emily Bordeleau - C'est faux! J'admire une femme qui se dévoue pour cuisiner.

snorounanne - Je vais raccrocher, maman. Le poulet est prêt à servir et j'ai deux invités qui s'impatientent. Ça m'énerve. Merci pour tes bons conseils, bonne soirée! (je fermais mon cellulaire) Voilà! Vous pouvez vous approcher et saisir le poulet et servir à table.

Emily Bordeleau - Jacob, nous allons manger! (elle se levait de table et on changeait les rôles) maintenant, allez vous asseoir. Merci pour ce bon spectacle. Je m'occupe du reste.

 

Et action! Roulez votre moteur et avancez sur l'heure du souper. Nous sommes à table, déjà une bonne heure s'est envolée...

 

Jacob Bordeleau - (buvant son verre de lait) est-ce que snorounanne va rester et coucher avec toi, maman?

Emily Bordeleau - (elle essuyait le bord de ses lèvres mijotant une réponse) non, mon garçon. Et pourquoi tu dis ces choses? Maman n'invite pas des amies à dormir et encore moins à coucher dans son lit.

Jacob Bordeleau - Ah... c'est Karo qui disait,...

snorounanne - (poussant un soupir) Seigneur... mon jeune homme, il ne faut pas tout croire ce que Karo raconte. Elle invente beaucoup pour avoir de l'attention. Je lui parlerai à celle-là.

Emily Bordeleau - Encore un peu de vin?

snorounanne - Oui s'il vous plaît. (elle en versait dans ma coupe)

Jacob Bordeleau - Est-ce qu'elle inventait cette histoire à propos de lui avoir sauvé la vie? Vous étiez... elle disait que vous étiez en boule de feu. (Emily pouffait de rire)

Emily Bordeleau - Tu vois bien, mon grand, que ce ne sont que des histoires que la charmante Karo aime exhiber en extravagance.

snorounanne - Il faut savoir discerner certaines choses au travers.

Emily Bordeleau - (reprenant une gorgée de vin rouge) Vous n'allez pas me dire que vous étiez vraiment en boule de feu. Ce qui pourrait être vrai. Dans le sens d'être fâchée, vexée, en colère. Ça, ce sont des choses qui se discernent aisément.

Jacob Bordeleau - Si au moins, elle était magicienne... (balbutiait-il) Je peux aller? J'ai terminé.

Emily Bordeleau - Tu débarrasses de ton assiette,...

Jacob Bordeleau - Oui, je le fais tout le temps. (il se retirait de table)

Emily Bordeleau - (elle me regardait, je sentais ses yeux) Vous semblez à des mille lieux, snorounanne. Quelque chose vous préoccupe?

snorounanne - Votre... Les histoires de fantômes, d'esprit,...

Emily Bordeleau - (elle posait son index sur sa bouche) Il a peur des fantômes, des esprits et tout ce qui fait peur. La raison que je n'ai pas voulue acheminer ce sujet à table.

snorounanne - C'est bien ce que je pensais. (buvant toute ma coupe de vin) et vous? Ça vous fait-il peur?

Emily Bordeleau - Non. Et... j'irai même jusqu'à dire que vous ne me faites pas peur. Ma grand-mère avait un don. Elle sentait la fatalité avant même que cela ne se produise. Ma mère a hérité de ce don. Et... et moi... il y a des choses que je sens, que je ressens, que je pressens. Je vous ai rassurée? (souriant)

snorounanne - Oui.

Emily Bordeleau - Un café et le dessert?

snorounanne - Volontiers. (plein sourire et je l'aidais à débarrasser la table) 

Emily Bordeleau - (nos corps se touchaient) pardon.

snorounanne - C'est okay. Je n'ai rien senti.

 

Était-ce une réponse à verbaliser quand je savais très bien que j'avais senti quelque chose à cet effet mais que je me refusais entièrement de l'avouer. Elle devait me trouver stupide. M'enfin... je le suis!

Les soixante jours sans Genny étaient amorcés. Personne encore n'avait eu de joyeuses nouvelles. Personne encore n'avait eu de tristes nouvelles. Au lendemain, dimanche 4 septembre et oui! Nous entamons progressivement le mois de septembre, le mois où l'automne se fera tardif ou hâtif. Quoi qu'il en soit, ici au Québec, nous ne savons jamais ce qui nous attend.

Il se trouvait 21:07, je prenais un bain de détente. Et la détente tardait à venir puisque toutes mes pensées encerclaient ma belle chérie, Genny.

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Un bain pour apaiser la douleur immatérialisée.

Et ce même soir, à la même heure, la jolie Emily méditait, elle aussi.

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Trop de réflexion s'enfourchait en elle, impossible de tout décoder.

À 22:12 je tirais le rideau de ma chambre laissant les tourments, les inquiétudes, les angoisses virevolter au son d'une autre douce et tendre voix.

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Genny... si tu m'entends, réconforte mon intérieur.

Ce que vous écouterez comme audio, musique, chanson est de Monica "For you I will". Bien vous avez deviné que c'est le temps. Ne laissez rien échapper dans ce que vous lisez. Je le reformule, des vérités se glissent partout ainsi dans les chansons. À vous de les capter selon votre senti.

En vous remerciant d'aborder dans le bon sens et d'après vous, c'est quoi le bon sens? Merci d'être devenus des lecteurs et des lectrices fidèles. Et comme je l'aie déjà dit, je vous suis fidèle. À la prochaine édition d'un éditorial. Sur ce, bon début de septembre à tous et à toutes! À bientôt! Bisous!

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Il me faut garder son image, son sourire au plus profond de mon être.


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