Discréditée pour la gestion de la crise, la Commission européenne trouve à s’occuper.
Un article d’Open Europe
Le journal Le Monde d’aujourd’hui nous a fourni un exemple juteux d’une des priorités politique à venir dans les dossiers de l’Union Européenne.
Une étude a apparemment été envoyée à la Commission recommandant l’introduction de mesures, à l’échelle européenne, de réduction des quantités d’énergie consommées par… les machines à café électrique des ménages (non, on ne plaisante pas).
L’article précise que Barroso & Co. prendront une décision sur ce délicat sujet dans les prochains mois. La Commission pourra donc choisir entre l’adoption d’une nouvelle loi ou la négociation avec les producteurs sur une base volontaire.
Nous avons récemment noté que la crise européenne, notamment avec les réponses de la France et de l’Allemagne, a mis sur le banc de touche la Commission Européenne au profit des gouvernements nationaux. L’édito de la Une du Monde traite de ce problème d’énergie/machine à café. Il conclut :
Ainsi en va-t-il dans une Europe dont la Commission n’est plus le moteur. Rassurons-nous, ladite Commission trouve à s’occuper. Elle s’affaire ces jours-ci à règlementer la consommation énergétique de nos cafetières électriques. Nos machines à filtre et à expresso seraient trop voraces en kilowatts; il faut, nous dit-on, instaurer d’urgence une nouvelle norme.
Certains jours, être européen est une affaire de foi.
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Article original titré « Losing Faith In The Commission? », repris depuis OpenEurope avec l’aimable autorisation du site.
Traduction : Virginie Ngo.