Une enquête faite par The Economist Intelligence Unit (…) a trouvé que beaucoup (de dirigeants) étaient convaincus que leurs paroles et leurs actions étaient la clé de la motivation de leurs employés. Cependant, quand la même enquête a demandé aux employés ce qu’ils pensaient, la plupart a répondu que c’était leur relation avec leur encadrement direct qui comptait. In praise of David BrentDepuis une vingtaine d’années, au moins, on observe un mouvement de balancier régulier.
À certaines périodes les dirigeants nous expliquent qu’ils sont tout, et que l’encadrement intermédiaire est le mal. Il faut éliminer la « bureaucratie ». Ils peuvent ainsi alimenter leur bonus avec les salaires supprimés.
Puis, on se rend compte que le dirigeant n’est pas aussi utile qu’il le dit, et qu’il est désastreux de se passer des cadres de terrain.
Compléments :
- Précédent passage de balancier : HUY, Quy Nguyen, In praise of middle managers, Harvard Business Review, Septembre 2001.
- Forme de suite du billet précédent...