L’été est la saison des blockbusters par excellence et le cru 2011 ne déroge pas à la règle.
Issu de l’écurie de l’éditeur DC Comics, Green Lantern est donc le dernier super-héros en date à voir ses aventures portées sur grand écran, peu de temps après Captain America.
Hal Jordan est un pilote d’essai qui se voit confier un anneau par un extra-terrestre mourant. Celui-ci lui donne le pouvoir de matérialiser tout ce qu’il imagine mais l’engage surtout à rejoindre l’ordre des Green Lanterns afin de protéger l’univers de l’emprise du terrible Parallax.
Récemment vu dans « Buried », Ryan Reynolds apporte au personnage d’Hal Jordan un humour et un second degré qui font mouche et contribuent à faire du film un divertissement efficace.
Malgré cela, Martin Campbell, réalisateur de « GoldenEye » et de « Casino Royale », ne réussit pas son passage du monde des agents secrets à celui des super-héros. Desservi par un scénario enchaînant les clichés du genre et par un visuel assez kitch (pour ne pas dire carrément laid), le film peine à dépasser le statut de simple adaptation lambda. Campbell prend son temps pour planter le décor et intégrer de nombreux personnages mais ne les exploitent pas suffisamment, à l’image de Carol Ferris (Blake Lively, lumineuse) reléguée au rang de simple faire-valoir du héros.
Le film a toutefois le mérite d’éclairer notre (green) lanterne quant à la richesse de l’univers DC Comics en nous présentant un personnage un peu moins connu que les Batman et autres Superman. Il faut dire que la sortie de « La Ligue des Justiciers » est prévue pour 2013 et qu’il faut familiariser le public avec les membres qui la composent.
Bénédicte de M.
© Warner Bros. France