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Photo : flashez décomplexé ! (1)

Publié le 02 septembre 2011 par Livmarlene


Photo : flashez décomplexé ! (1)

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Souriez, vous allez mitrailler ! Si comme moi, vous vous situez quelque part entre l’amateur empoté qui déclenche à tort (et surtout de travers) et le féru pointu qui effectue trente-six réglages entre chaque cliché, si vous êtes ce qu’on pourrait appeler un photographe dilettante mais néanmoins attiré par l’idée de mettre de la créativité dans ses images, voici quelques idées pas trop compliquées pour mettre un orteil dans le domaine de l’art photographique, pour le plaisir et sans trop vous casser la tête. (un prochain article suivra sur le sujet, parce qu’il y a trop à dire pour un seul billet...)

Avec un téléphone mobile.

Réglons tout de suite la question. Vous vous en doutez, avec son tout petit objectif et son zoom numérique, le phone, smart ou pas, a des possibilités limitées. Il est prévu pour prendre des images correctes dans les situations les plus courantes sans le moindre réglage. Son utilisation est à la portée des enfants, qui au passage, sont tous fans du mode scène qui intègre des éléments de décor en avant-plan de la photo. Ainsi, la petite Lisa peut se tirer le portrait avec un masque de plongée ou encore un costume de clown.

Soyez inspiré.

Comme le dessinateur, le photographe a besoin de se trouver dans un état d’esprit propice pour exprimer au mieux sa créativité. Donc la première règle, c’est de ne pas se forcer, de suivre ses envies du moment. Et d’oser des clichés improbables. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas étudié trois ans à l’Ecole de photo d’Arles que l’on n’a pas le droit de revendiquer un oeil décalé sur la réalité qui nous entoure.

Photo : flashez décomplexé ! (1)













L'horizon au tiers de la hauteur, le soleil et son reflet au tiers de la largeur.


Dépensez sans compter.

Des mégaoctets, vous pouvez en gaspiller autant que vous le voulez, alors profitez-en ! Une carte mémoire, ce n’est pas une pellicule. On peut la vider et la réutiliser quasiment à l’infini. Donc ne soyez pas économe et dites-vous bien une chose : le déchet, c’est le pain quotidien du photographe professionnel. Car une vraie belle photo, c’est la rencontre de l’artiste avec un instant de grâce : lumière parfaite, mouvement gracieux, superposition exacte des différents plans et j’en passe.

Règles de base.

La règle des tiers, c’est LA règle des règles. En gros, si vous voulez mettre un sujet en valeur, mieux vaut le placer au tiers de l’image, en hauteur comme en largeur, plutôt qu’en plein milieu comme une tâche de sauce sur une chemise blanche !

De l’air. Pour un portrait, on laisse plus d’espace dans la direction du regard du sujet. Dans une scène, on laisse plus d’espace dans le sens du mouvement.

La nuit, c’est le pied ! La faible luminosité rallonge les temps de pose. Donc pour éviter les flous involontaires, on fixe l’appareil sur un trépied.

Précis sur le flou. Le flou sert soit à créer de l’abstrait, soit à mettre en valeur le sujet principal, bien net. Pour cela, on utilise le mode “créatif”. Il permet d’obtenir un effet net sur fond flou, sans maîtriser les réglages de profondeur de champ.

Photo : flashez décomplexé ! (1)

Mise en valeur d'un sujet net sur fond flou.

Flashez sous le soleil.

Je sais, nous sommes en septembre et beaucoup d’entre vous ne voient déjà plus le soleil. Mais retenez quand même que pour débarrasser un visage des ombres disgracieuses dessinées par un soleil trop fort, il suffit de mettre un coup de flash. On appelle ça “déboucher les ombres” et le résultat reste très naturel, puisque le décor est également inondé de lumière par l’astre de jour. Allez, ne râlez pas. Au pire, ce conseil vous servira lors de vos prochaines vacances au ski !

Zappez les couleurs.

C’est bien connu, le noir, c’est seyant. Et bien en photo c’est pareil. Une photo banale peut devenir très jolie, voire même expressive ou émouvante, lorsqu’on la bascule en noir et blanc (mêmes les logiciels de base peuvent faire ça). C’est valable pour les portraits comme pour les paysages, notamment quand le soleil joue les timides. Pour les plus hardis, rien n’interdit de faire de la fausse photo NB. Comprenez que vous restez en couleur, mais que vous composez vos images de façons à exploiter les contrastes clairs-obscurs ou les dégradés de gris plutôt que les couleurs elles-mêmes. Sur une plage bretonne par un après-midi un peu morose, le paysage peut facilement prendre des allures de N&B. Si par chance, il y a quelques parasols colorés dans le décor, l’effet n’en sera que plus réussi.

D’autres astuces faciles au prochain numéro.... Vous bisquez d’attendre, hein ?


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