Quand j’écrivais hier l’éloge de
la rigolade salutaire, je ne pensais pas que l’actualité me fournirait aussi rapidement l’occasion d’un nouveau fou rire.
Jean-Pierre Raffarin y pourvoit.
Il est susceptible le poitevin et surtout très fâché par le projet de taxation des parcs à thèmes. Pas question pour lui de taxer Mickey.
Sa coquetterie : il refuse dorénavant de participer au petit déjeuner de la majorité ! C’est dommage commente Jean-Claude Gaudin depuis Marseille. Il est certain qu’une telle abstinence est sans doute contestable sur le plan sanitaire, tant il est bien connu qu’un bon petit déjeuner, bien équilibré et substantiel, est favorable à une bonne santé.
Il est évident que décrire le relèvement de la TVA sur
les parcs à thèmes comme une mesure
«contre les pauvres» est pour le moins abusif, pour ne pas dire démagogique. Une telle
bidonnade ne méritait sans doute pas d’être relevée. C’était sans compter sur les reliquats d’impulsivité inconsidérée d’un Sarkozy pourtant devenu plus calme : il critique ouvertement et en son absence l'analyse de l'ancien premier ministre.
Un vrai pataquès à l’UMP et sur les bords de
la cannebière qui reçoit les troupes de
Copé. Les universités d'été sont faites pour de telles embrouilles.
Bien sûr la presse trop heureuse de trouver une diversion aux hésitations du PS, s’empare de la tempête dans le vieux port : résultat Raffarin se prive de croissants !
Curieusement, personne ne rappelle
(cela m’a peut-être échappé) que
Jean-Pierre Raffarin est
sénateur de la Vienne, ancien président du conseil général de ce département si cher à
René Monory et que le Parc du
Futuroscope est un parc à thèmes dont les attractions sont basées sur le multimédia, les techniques cinématographiques, audiovisuelles, robotiques du futur. Il est situé dans le département de la Vienne, à 10 kilomètres au nord de Poitiers. Ceci explique peut-être cela, et valait bien
quelques croissants.