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Crise européenne : miser sur la valeur, et non sur les marchés (Franklin Templeton)

Publié le 03 septembre 2011 par Sylsol

"Depuis le début de l'année, les investisseurs sont préoccupés par la crise de la dette souveraine européenne, à juste titre. Cependant, la volatilité qui s'en est suivie sur les marchés nous semble en grande partie excessive. Ce contexte macroéconomique rappelle une discipline d'investissement, qui consiste à privilégier la valeur, et non les tendances du marché ou les perspectives économiques. Par exemple, toutes les sociétés européennes ne sont pas exposées équitablement à la crise", note Gary Motyl, directeur de l'investissement chez Templeton Global Equity Group.
"Nous privilégions donc celles qui sont tournées vers l'international, qui génèrent des revenus aux sources géographiques variées et qui ne dépendent pas à l'excès d'un pays ou d'une région. La plupart d'entre elles n'ont pas encore annoncé de coupes drastiques dans leurs programmes d'investissements ou d'expansion mondiale, et la plupart affirment qu'elles maintiendront leurs dividendes."
"Selon nous, les investisseurs qui dédaignent systématiquement les perspectives des sociétés européennes pourraient manquer des occasions de s'exposer, à prix cassés, à certains leaders sectoriels mondiaux. De manière générale, les marchés ne font pas la distinction entre les sociétés implantées mondialement et celles qui sont plus vulnérables à la faiblesse de l'économie européenne."
"Selon nous, la plupart des leaders sectoriels mondiaux basés en Europe (qui possèdent des positions dominantes sur les marchés internationaux, des bilans solides, une trésorerie viable et des perspectives bénéficiaires attrayantes) ne dépendent pas trop de marchés en difficulté comme l'Italie ou l'Espagne. L'analyse détaillée du chiffre d'affaires et du résultat de certaines multinationales européennes nous a permis d'identifier certains acteurs relativement à l'abri des événements survenus à la périphérie de l'Europe."
"En 2012, ces entreprises n'enregistreront pas des bénéfices aussi dynamiques qu'en 2010 et 2011. Cela dit, les titres de la plupart d'entre elles ont été pénalisés injustement par un marché préoccupé davantage par l'actualité macroéconomique que par les perspectives à long terme de chacune d'entre elles. Comme toujours chez Templeton, nous continuons de préférer la valeur aux tendances et perspectives."
(AOF - 02/09/11)


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