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Ouverture d'une classe au RPI St MICHEL, le mérite en reviens aux représentants des parents d'élèves

Publié le 03 septembre 2011 par Popote67

Lundi prochain 5 781 élèves retourneront sur les bancs des écoles primaires du secteur de Saverne. Aucun changement majeur n’affectera la carte scolaire pour l’année scolaire 2 011/2 012. Priorité est à la lutte contre l’isolement des professeurs et consolidation des acquis des élèves.

Maryse Zimmermann, inspectrice de l’Éducation nationale à Saverne : « Pour cette rentrée, le travail se fera dans l’approfondissement de ce qui a été lancé ». (Photo DNA)

Maryse Zimmermann, inspectrice de l’Éducation nationale à Saverne : « Pour cette rentrée, le travail se fera dans l’approfondissement de ce qui a été lancé ». (Photo DNA)

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La situation est « plutôt favorable », en ce qui concerne la carte scolaire, affirme Maryse Zimmermann, inspectrice de l’Éducation nationale de la circonscription de Saverne. « Nous n’avons aucune fermeture de classe et pas de retrait de poste devant des élèves », poursuit l’inspectrice.

Un poste d’enseignant en école élémentaire est même ouvert (et pourvu !) dans le village de Saint-Jean-Saverne, au sein du Rpi (regroupement pédagogique intercommunal) qui concerne aussi les villages d’Eckartswiller et Ernolsheim-lès-Saverne.

"Je tiens à signaler que cette ouverture de classe a été obtenu grâce à la mobilisation des représentants des parents d'élèves qui ont pris à bras le corps ce problème. Nous, les représentants, avons interpellé l'inspectrice, Mme Zimmermann, l'ensemble des syndicats d'enseignants ainsi que le recteur d'académie de Strasbourg. En quatre jours, l'ouverture était actée lors du Comité Technique Paritaire du 7 juin 2011. La décision de prendre les devants face au mur de l'administration a été prise le 3 juin 2011 lors du Conseil d'Ecole du RPI. Certes nous avons reçu l'aval des trois municipalités et du corps enseignants, sans nous laisser grand espoir quand à la concrétisation de ce projet d'ouverture de classe.

Cette ouverture est donc à mettre au seul crédit des représentants des parents d'élèves du RPI St Michel et des syndicats d'enseignants (en particulier le SNUI qui a été le seul à régir à notre demande et à intervenir auprès du président du CTP, un grand merci à eux)."

Suite de l'article des DNA du 03 septembre 2011

Des retraits de postes ont été envisagés

Pourtant, des retraits de postes ont été envisagés. « À Dossenheim-sur-Zinsel, au vu des effectifs, il a été envisagé qu’un poste soit supprimé, dans un esprit d’équité départementale », explique l’inspectrice. « Finalement, en juin, lors de la seconde réunion du comité qui décide de ces ouvertures ou fermetures, le retrait a été annulé, car le nombre d’élèves inscrits en petite section de maternelle avait augmenté . Il n’y aura donc pas de mouvement dans cette école », assure Maryse Zimmermann.

Certaines écoles dispersées dans plusieurs villages sont désormais peu à peu réunies au sein de grands établissements. « La tendance est à la création d’écoles intercommunales », explique Philippe Daney, inspecteur de l’Éducation nationale pour le secteur Haguenau Sud, dont dépend notamment le canton d’Hochfelden.

« À Allenwiller, une école concentrée a été construite, elle accueillera après les vacances de la Toussaint les élèves de Salenthal, Birkenwald et Allenwiller », explique Maryse Zimmermann. Si toutes les communes ne font pas le choix d’un regroupement physique de leurs élèves au sein d’un même bâtiment, l’Éducation nationale fait au mieux pour développer un « maillage » entre les 64 écoles de la circonscription afin de « lutter contre l’isolement des enseignants et non développer de grandes écoles », précise l’inspectrice. La directrice de l’école de Reutenbourg sera ainsi également en charge de la direction de celle de Singrist, déchargeant ainsi l’enseignante de ce village de la tâche. « Cela permet d’avoir moins de difficulté de gestion de leur poste pour les jeunes nommés en zone rurale », défend l’inspectrice.

« Et puis cela permet un travail de proximité, plus de liens et d’interactions entre les écoles, échanger, travailler entre enseignants… c’est plus pertinent au niveau pédagogique ».

Ces deux postes ont été rouverts

La circonscription regroupe beaucoup de petites structures : 25 % ont deux classes, 19 % en ont trois. « Ce travail de maillage se fait en profondeur et petit à petit avec les écoles et les maires à qui appartient la compétence ».

Une partie du canton de Bouxwiller est rattachée à la circonscription de l’Education nationale de Sarre-Union, basée à Drulingen. Dans ce secteur, deux suppressions de postes avaient été décidées, suscitant un vif émoi dans les villages concernés : Obersoultzbach et Menchhoffen. Après concertations et prévisions précises quant au nombre d’enfants, « ces deux postes ont été rouverts », précise l’inspectrice de l’Education nationale de la circonscription de Sarre-Union, Stéphanie Didiot.

« Un suivi personnalisé des progrès »

De bonnes nouvelles, « tombées », fin juin pour Obersoultzbach et fin août pour Menchhoffen. Enfin à Ingwiller, l’école maternelle et élémentaire ont fusionné et seront dirigées par une seule personne, Françoise Kuhle, qui se consacrera à plein-temps à sa fonction de directrice pour les 18 classes du site.

Concernant la pédagogie, il n’y a « pas d’innovation » pour cette rentrée. « Conformément à la circulaire de rentrée, publiée en mai dernier, on conforte ce qui a été lancé », explique Maryse Zimmermann. À savoir améliorer les acquis des élèves, les aider à mieux maîtriser ce qu’ils connaissent « de manière significative et durable ». Français, mathématiques, culture humaniste, langues vivantes, éducation civique… autant de « piliers » que les professeurs s’attelleront à consolider.

Avec une consigne majeure : « réaliser un suivi personnalisé des progrès» insiste l’inspectrice de la circonscription de Saverne. Un travail qui a lieu dans la classe, avec des « groupes de besoin », ou le soir, lors des deux heures d’aides proposées à certains élèves. « C’est un travail sur mesure, en fonction des difficultés préci ses et des besoins de chacun . Il faut donner ce qu’il faut à l’enfant ». Et donc, ne pas se tromper sur le diagnostic, d’où l’importance des évaluations, réalisées régulièrement au cours du cycle scolaire.

CAMILLE ANDRES

source : les DNA.fr


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