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Francis Lucille : Une tornade de Liberté, Comment puis-je surmonter ma peur de voir la vérité

Publié le 05 septembre 2011 par Unpeudetao

Comment puis-je surmonter ma peur de voir la vérité, qui, je le sens, est un obstacle qui m'empêche de connaître ma véritable nature?

En premier lieu, soyez heureux de vous rendre compte de cette peur viscérale, car la plupart des humains la refoulent et l'évitent. Dès qu'elle montre le bout de l'oreille dans un moment de solitude ou d'inactivité, ils allument la télévision, vont voir un ami ou se lancent dans une quelconque activité compensatrice.
Découvrir votre peur était donc un premier pas crucial.

Je ne sais pas si je l'ai découverte, ma perception n'est pas claire. Peut-être sens-je simplement sa présence.

Vivez avec elle, intéressez-vous à elle, ne la refoulez pas. Adoptez à son égard un “laisser-venir, laisser-partir” bienveillant. Prenez-la pour ce qu'elle est: un amalgame de pensées et de sensations corporelles. Demandez-vous: “Qui a peur?” et vous verrez la peur-pensée vous quitter, laissant encore au niveau somatique des résidus d'anxiété localisés, la peur-sensation. Tout cela n'est au fond qu'un spectacle dont vous êtes le spectateur. Contemplez-le, et contemplez aussi vos propres réactions, vos fuites, vos refus, qui en font également partie. La prise de conscience de votre refus est le début de l'acceptation, du laisser-venir. De cette manière vous prenez la position du contemplateur qui est votre position naturelle.

Alors tout se déploie spontanément. La peur est votre ego, le monstre que vous charriez dans vos pensées et vos sensations corporelles, l'usurpateur qui vous tient à l'écart du royaume bienheureux qui est le vôtre. Laissez-la se montrer en totalité. N'ayez pas peur d'elle, même si ses traits son terrifiants.
Puisez dans votre soif d'absolu et de liberté le courage de la regarder. Quand vous commencez à la sentir, pensez: “Viens, peur, montre-toi! Prends bien tes aises, car je suis hors de ton atteinte!” L'efficacité de cette méthode provient du fait que la peur est une chose perçue, donc limitée. Le plus long serpent du monde finit bien quelque part. Une fois qu'il est entièrement sorti des hautes herbes, qu'il est vu en totalité, vous êtes hors de danger, car il ne peut plus vous attaquer par surprise. De même, quand vous voyez en face de vous la totalité de votre peur, quand il ne reste rien d'elle qui vous soit caché, il n'est rien de vous qui puisse s'identifier à elle. Elle est un objet “décollé” de vous. Le cordon ombilical d'ignorance par lequel vous nourrissiez l'ego ne fonctionne plus. Ce moi fantôme, n'étant plus alimenté, ne peut plus se maintenir; il se meurt alors dans l'explosion de votre liberté éternelle.

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