1311
Ce qui reste d’été une fois chaleur évacuée
Au ciel bleu des tourments
Les cris d’enfants qui persistent
Sous la mitraille aveugle
Des sombres mufles avinés
.
Te voilà meurtri
A l’issue d’une nuit
De sommeil éparpillé
.
Fracas de vitres brisées
Sang et pleurs
Dansent autour de triste planète
.
Que reste-t-il de ton bleu
De ta couleur d’orange
De tes enluminures
De tes hymnes d’espérance
.
Le meurtre en appelle un autre
En long cortège de souffrances
Sous les yeux des indifférences complices
.
Vous vous taisez bien sûr
Vous dont le devoir serait de dire
.
Votre silence en dit long
Nous place où nous devons être
En notre devoir d’insoumission totale
*
Parodies qui défilent
En vaines grimaces tentent un humour triste
Mains tendues vous feront signe
De n’être morts pour rien
.
Manosque, 24 juillet 2011
©CopyrightDepot.co 00045567