Jerry Dandridge est un vampire maléfique qui vient d'emménager dans le quartier. C'est en tout cas ce dont Charley Brewster est persuadé dans "FRIGHT NIGHT", produit par DreamWorks Pictures, lorsque l'arrivée de Jerry dans sa petite ville coïncide avec toutes sortes de phénomènes étranges et la disparition de l'un de ses meilleurs amis. Celui-ci en conclut que son nouveau voisin est un vampire mais il devra affronter Jerry seul puisque personne d'autre ne partage ses soupçons… FRIGHT NIGHT, avec Colin Farrell et Anton Yelchin, est le remake intelligent et terrifiant d'un classique du cinéma d'horreur qui vous glacera les sangs. Dés le 14 septembre dans toutes les salles de cinéma françaises.
Si vous deviez vous retrouver face à un vampire, nous ne pourrons sans doute pas faire grand-chose pour vous (désolé !). Mais nous pouvons à tout le moins faire de vous un expert en matière de morts-vivants grâce notre guide pratique sur les mythes, les chiffres, les faits et les légendes de la culture vampire…
Les démons et les esprits qui se repaissent de chair et de sang font partie de la mythologie de la quasi totalité des civilisations du monde et leur origine remonte à plusieurs millénaires. Mais le terme "vampire" est bien plus récent et les vampires des romans et des films à succès sont apparus aux XVIIème et XVIIIème siècles : des récits à sensation, nés en Europe orientale, commencent à propager la rumeur selon laquelle des cadavres abandonnent leur tombe, la nuit venue, pour aller boire le sang des vivants… D'autres retracent les attaques de soi-disant vampires qui provoquent des réactions de panique dans plusieurs pays d'Europe et poussent des villageois terrorisés et des représentants de l'Etat à ouvrir les tombes, à enfoncer des pieux dans le cœur de cadavres et à accuser leurs voisins de vampirisme.
Si ces vampires d'Europe orientale avaient tous en commun le goût du sang, il existait des différences entre eux d'une région à l'autre. Les vampires de Bavière, par exemple, étaient connus pour dormir avec un œil ouvert, tandis que leurs cousins de Pologne aimaient se coucher à minuit et se réveiller à midi. En revanche, les vampires de Bulgarie n'avaient qu'une narine et une langue tranchante, mais pas de crocs. Les plus excentriques étaient les vampires d'Albanie qui, dit-on, aimaient porter des talons hauts.
Les experts ont avancé une théorie beaucoup plus simple, mais tout aussi atroce, pour expliquer plusieurs cas historiques de soi-disant vampirisme. Lorsque des bruits étranges provenaient d'un cercueil et, qu'une fois déterré, on y découvrait des marques de griffes sous le couvercle, il ne s'agissait sans doute pas d'un vampire tentant de s'en extirper mais d'un malheureux enterré vivant par erreur.
Selon la tradition, les Roumains pensaient que le samedi était le seul jour où les vampires étaient inoffensifs pour les vivants. Le reste de la semaine, ils devaient prendre les mêmes précautions que les autres peuples et éloigner les vampires avec des moyens traditionnels – en les aspergeant d'eau bénite ou en agitant un crucifix devant eux. Selon certains experts, un chapelet d'ail accroché dans la maison peut aussi éloigner les vampires, tout comme les graines de pavot ou de moutarde, ou encore une branche de rosier sauvage ou d'aubépine. On croyait également qu'un vampire ne pouvait pas pénétrer dans une maison sans y avoir été convié par ses propriétaires, mais les suceurs de sang disposaient de toutes sortes de ruses et de déguisements pour se faire inviter et, une fois à l'intérieur, ils étaient à même de s'y déplacer librement.
Tandis que le peuple croyait de moins en moins à l'existence des vampires, ce sont les écrivains et les artistes du XIXème siècle qui se les sont appropriés, avant le cinéma d'horreur. Le grand classique de Bram Stoker, "Dracula", paru en 1897, a connu un succès spectaculaire et fait depuis l'objet de rééditions. À noter que pour le comte Dracula, l'auteur s'est sans doute inspiré du véritable Vlad l'Empaleur, prince roumain qui avait la fâcheuse habitude de clouer le chapeau de ses sujets sur leur tête et de boire le sang de ses ennemis. Vlad a été assassiné en 1476, mais il semble que sa tombe ait été retrouvée vide plusieurs années après.Un historien – et peut-être même plusieurs – prétend que le prince Charles est l'un des descendants directs de Vlad l'Empaleur.
Dans la plupart des films hollywoodiens, on devient vampire suite à une morsure dans le cou. Cependant, selon plusieurs traditions européennes, il existe bien d'autres manières de devenir vampire. Par exemple, on peut être contaminé en mangeant la chair d'un mouton tué par un loup. Une nonne qui enjambait un cadavre n'ayant pas été enterré pouvait devenir vampire, et si un chat sautait sur un cadavre ne reposant pas en paix, celui-ci risquait également de se transformer. Dans certains pays d'Europe, on croyait même que des citrouilles ou des pastèques pouvaient se métamorphoser en vampires si on les laissait trop longtemps au soleil.
Si la plupart d'entre nous ne craignent plus d'être attaqués par une pastèque trop mûre, la croyance dans l'existence des vampires est toujours d'actualité. Dans les années 70, des chasseurs de vampire sillonnèrent le cimetière de Highgate à Londres car des buveurs de sang y auraient été aperçus, tandis qu'en 2005, des rumeurs ont circulé sur des attaques de vampire. Récemment, on a raconté que des vampires vivraient en Roumanie et à Malawi : des foules se seraient même soulevées en apprenant que le gouvernement était du côté des vampires…
Des médecins et des entrepreneurs de pompes funèbres expliquent que la décomposition du corps humain peut remplir de sang la bouche du cadavre. C'est ainsi que si l'on déterrait un cercueil pour y dénicher un vampire au XVIIème siècle, on pouvait facilement interpréter ce phénomène comme la preuve que le défunt avait récemment bu du sang…
Un professeur américain a récemment "prouvé" qu'il était mathématiquement impossible que les vampires existent. Son argumentation ? Il explique que si le premier vampire était apparu en 1600 et qu'il s'était nourri d'une nouvelle victime par mois, et que chacune de ces victimes s'était transformée à son tour en vampire, alors l'humanité tout entière aurait été métamorphosée en buveurs de sang en l'espace de trois ans. Ce qui signifie – quand on y pense – qu'il n'y a pas de vampires du tout ou que nous sommes tous vampires…
Si vous deviez vous retrouver face à un vampire, nous ne pourrons sans doute pas faire grand-chose pour vous (désolé !). Mais nous pouvons à tout le moins faire de vous un expert en matière de morts-vivants grâce notre guide pratique sur les mythes, les chiffres, les faits et les légendes de la culture vampire…
Les démons et les esprits qui se repaissent de chair et de sang font partie de la mythologie de la quasi totalité des civilisations du monde et leur origine remonte à plusieurs millénaires. Mais le terme "vampire" est bien plus récent et les vampires des romans et des films à succès sont apparus aux XVIIème et XVIIIème siècles : des récits à sensation, nés en Europe orientale, commencent à propager la rumeur selon laquelle des cadavres abandonnent leur tombe, la nuit venue, pour aller boire le sang des vivants… D'autres retracent les attaques de soi-disant vampires qui provoquent des réactions de panique dans plusieurs pays d'Europe et poussent des villageois terrorisés et des représentants de l'Etat à ouvrir les tombes, à enfoncer des pieux dans le cœur de cadavres et à accuser leurs voisins de vampirisme.
Si ces vampires d'Europe orientale avaient tous en commun le goût du sang, il existait des différences entre eux d'une région à l'autre. Les vampires de Bavière, par exemple, étaient connus pour dormir avec un œil ouvert, tandis que leurs cousins de Pologne aimaient se coucher à minuit et se réveiller à midi. En revanche, les vampires de Bulgarie n'avaient qu'une narine et une langue tranchante, mais pas de crocs. Les plus excentriques étaient les vampires d'Albanie qui, dit-on, aimaient porter des talons hauts.
Les experts ont avancé une théorie beaucoup plus simple, mais tout aussi atroce, pour expliquer plusieurs cas historiques de soi-disant vampirisme. Lorsque des bruits étranges provenaient d'un cercueil et, qu'une fois déterré, on y découvrait des marques de griffes sous le couvercle, il ne s'agissait sans doute pas d'un vampire tentant de s'en extirper mais d'un malheureux enterré vivant par erreur.
Selon la tradition, les Roumains pensaient que le samedi était le seul jour où les vampires étaient inoffensifs pour les vivants. Le reste de la semaine, ils devaient prendre les mêmes précautions que les autres peuples et éloigner les vampires avec des moyens traditionnels – en les aspergeant d'eau bénite ou en agitant un crucifix devant eux. Selon certains experts, un chapelet d'ail accroché dans la maison peut aussi éloigner les vampires, tout comme les graines de pavot ou de moutarde, ou encore une branche de rosier sauvage ou d'aubépine. On croyait également qu'un vampire ne pouvait pas pénétrer dans une maison sans y avoir été convié par ses propriétaires, mais les suceurs de sang disposaient de toutes sortes de ruses et de déguisements pour se faire inviter et, une fois à l'intérieur, ils étaient à même de s'y déplacer librement.
Tandis que le peuple croyait de moins en moins à l'existence des vampires, ce sont les écrivains et les artistes du XIXème siècle qui se les sont appropriés, avant le cinéma d'horreur. Le grand classique de Bram Stoker, "Dracula", paru en 1897, a connu un succès spectaculaire et fait depuis l'objet de rééditions. À noter que pour le comte Dracula, l'auteur s'est sans doute inspiré du véritable Vlad l'Empaleur, prince roumain qui avait la fâcheuse habitude de clouer le chapeau de ses sujets sur leur tête et de boire le sang de ses ennemis. Vlad a été assassiné en 1476, mais il semble que sa tombe ait été retrouvée vide plusieurs années après.Un historien – et peut-être même plusieurs – prétend que le prince Charles est l'un des descendants directs de Vlad l'Empaleur.
Dans la plupart des films hollywoodiens, on devient vampire suite à une morsure dans le cou. Cependant, selon plusieurs traditions européennes, il existe bien d'autres manières de devenir vampire. Par exemple, on peut être contaminé en mangeant la chair d'un mouton tué par un loup. Une nonne qui enjambait un cadavre n'ayant pas été enterré pouvait devenir vampire, et si un chat sautait sur un cadavre ne reposant pas en paix, celui-ci risquait également de se transformer. Dans certains pays d'Europe, on croyait même que des citrouilles ou des pastèques pouvaient se métamorphoser en vampires si on les laissait trop longtemps au soleil.
Si la plupart d'entre nous ne craignent plus d'être attaqués par une pastèque trop mûre, la croyance dans l'existence des vampires est toujours d'actualité. Dans les années 70, des chasseurs de vampire sillonnèrent le cimetière de Highgate à Londres car des buveurs de sang y auraient été aperçus, tandis qu'en 2005, des rumeurs ont circulé sur des attaques de vampire. Récemment, on a raconté que des vampires vivraient en Roumanie et à Malawi : des foules se seraient même soulevées en apprenant que le gouvernement était du côté des vampires…
Des médecins et des entrepreneurs de pompes funèbres expliquent que la décomposition du corps humain peut remplir de sang la bouche du cadavre. C'est ainsi que si l'on déterrait un cercueil pour y dénicher un vampire au XVIIème siècle, on pouvait facilement interpréter ce phénomène comme la preuve que le défunt avait récemment bu du sang…
Un professeur américain a récemment "prouvé" qu'il était mathématiquement impossible que les vampires existent. Son argumentation ? Il explique que si le premier vampire était apparu en 1600 et qu'il s'était nourri d'une nouvelle victime par mois, et que chacune de ces victimes s'était transformée à son tour en vampire, alors l'humanité tout entière aurait été métamorphosée en buveurs de sang en l'espace de trois ans. Ce qui signifie – quand on y pense – qu'il n'y a pas de vampires du tout ou que nous sommes tous vampires…
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