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Breaking Bad. Saison 4. Episode 8. Hermanos.

Publié le 05 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Breaking Bad // Saison 4. Episode 8. Hermanos.


Certains critiques reproche pas mal de choses à cette nouvelle saison de Breaking Bad, notamment le fait qu'elle fait des économies en nous proposant des épisodes bouteille ou assimilés, avec des longs plans fixes qui pourraient peut être couper le plaisir que l'on prend devant la série. Sauf que pour moi ce n'est pas le cas. Bien au contraire, la série s'en sort haut les mains, l'épisode était une fois de plus sublime et même plus. J'en attendais des choses de la révélation de Hank, découvrant que Gus pourrait bien faire parti d'un trafic de grande ampleur. Alors cela donne de bons moments, notamment le face à face avec l'interrogatoire tant attendu de Gus par les membres des DEA. L'efficacité est là, ça fonctionne, entre silences très bien pesés et surtout un Gus prêt à vomir ses tripes une fois le tout terminé alors qu'il était aussi sage et calme qu'une image durant les questions/réponses. C'est fois comment cet acteur et personnage s'allient à la perfection. En effet, je n'arrive même plus à voir un acteur, mais un vrai homme, cinglé au fond.
Car oui, il est dérange, et d'ailleurs, on commence un peu à comprendre son histoire grâce à la fin de l'épisode. Le retour d'Hector, le meilleur pas bavard à la clochette était un bon tour de force de la part des scénaristes, permettant de lancé un flashback des plus passionnant. Il va nous montrer comment Gus est devenu ce qu'il est, en payant les études d'un gamin pour qu'il devienne le meilleur cuisinier de meth du pays, et surtout ses démêlées avec le cartel dont on parle depuis deux épisodes maintenant. La scène est à la fois choquante, violente et surtout pesante. On sait pas ce qui peut se passer à tout moment, qu'il pourrait être un flashback sur le comment Hector est devenu ce personnage influent (alors qu'au fond… il n'est qu'un homme de main dans ce que l'on voit). La série nous prend par les tripes, les tires dans tous les sens et donne un cachet à un épisode qui n'était à mes yeux pas fait pour terminer de cette façon.

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Alors bien sûr, on reprend le tout et l'intrigue va de mal en pis pour plusieurs partis. Notamment Walt découvrant que Jesse lui cache pas mal de choses (notamment qu'il ne tue pas Gus alors qu'il en a déjà eu l'occasion), mais également le fait que son beau-frère est en danger (le duo dans la voiture où Walt laisse ses couilles de Heisenberg dans son labo, c'était quand même bien trouvé). L'ensemble est cohérent mais montre une fois de plus la faiblesse de l'homme qui aurait pu très bien prendre son courage à deux mains et tuer Gus, il l'avait devant lui, tout jouasse. Peut être que ça aurait été trop facile, mais aussi peut être que Breaking Bad oublie de rire. Je me souviens encore de certains moments hilarants dans les saisons précédents, là cette fois on est au fond du gouffre et je suis pas sûr que l'on veuille en sortir. Peut être que ce cloisonnement des intrigues est fait pour donner cette oppression constante (ce que je renie pas)…
Ainsi, une fois de plus le rythme suggéré, les quelques regards entre les acteurs, les plans soignés et lissés (mais pas trop, contrairement au début de la saison, qui aurait pu sortir d'un Malick sans le côté imaginaire débordant et contemplatif de la vie). Bref, Breaking Bad est une série absolument gigantesque qui trouve toujours ces sorte de rebondissements qu'elle seule sait faire. C'est subjuguant, magistral, les prestations des acteurs sont grandes, les détails soignés et bien trouvés. Ca avance aussi, et l'on instaure ces multiples menaces autour des personnages, et surtout l'étau se ressert autour de Gus, qui l'eût cru quand même que ce bon samaritain (que Hank a bien du mal à croire, surtout qu'il dit bel et bien des mensonges).
Note : 8/10. En bref, derrière plusieurs scènes languissantes et une fin d'épisode sublime, Breaking Bad offre un épisode au delà des attentes, entre passé et présent. Une réussite.


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