- Les toujours ou anciens services publics connaîtraient une dégradation de la qualité de leurs services sur le modèle du précurseur FT. Il arriverait, à la SNCF, à la Poste… des choses impensables il y a quelques décennies.
- En fait, ces réformes auraient créé des êtres étranges qui n’ont ni les réflexes du privé, ni ceux de l’ex service public. Une sorte de zèle réglementaire tatillon hostile au client.
- Cela viendrait de ce que les particularités et les statuts historiques de ces organisations sont demeurés (par exemple, il semblerait que les gardiens de musée aient été traditionnellement des invalides de guerre), alors que le sens du devoir et du dévouement au bien public, qui allaient avec, se sont évaporés.
- C’est le mode de réforme qui serait en cause. Il n’y a pas eu réinvention des processus de travail pour qu’ils fonctionnent avec moins de personnes : on s’est contenté de réduire les effectifs, en espérant que le service rendu ne changerait pas… Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux nous promettrait le chaos.
Magazine Société
L’État se serait réformé, mais en confondant dégradation de qualité et réduction de coûts. Plusieurs personnes m'ont dit la même chose, la semaine dernière. Leurs arguments :