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[TEST] Driver San Francisco

Publié le 06 septembre 2011 par The_poussin @the_poussin

Que les fans de voitures se rassurent, il n’y a pas que des FPS sur consoles Next Gen. Ubisoft est là pour le rappeler avec son dernier jeu en titre : Driver San Francisco.

Et dans cet opus, que de la conduite, rien d’autre. Après un désastreux épisode de la série avec Driv3r, Ubisoft nous ressert un cinquième épisode. Malgré une démo disponible sur le PSN et sur le Xbox Live décevante pour ma part, j’ai décider d’enfilé mes gants et de tester tout de même la bête, ne m’arrêtant pas à des préjugés parfois trompeurs. Avais-je raison ?

[TEST] Driver San Francisco

L’histoire reprend tout bonnement là où Driv3r s’était arrêté : le gros méchant Jericho va passer devant la justice, et tout rentrera dans l’ordre ….. ou pas, car ce qui devait arriver arriva, et le méchant Jericho arrive à se faire la malle.  Heureusement, le héros que vous incarnez, John Taner accompagné de son acolyte, se lancent à sa poursuite immédiatement, et vous plongent directement dans l’action. Mais Jericho vous a en fait tendu un piège, et suite à un accident de la route, vous vous retrouvez sur un lit d’hôpital dans le comas. C’est à partir de ce moment que le fameux « Shift » de cet opus apparait : entre la vie et la mort, Taner continue la traque de Jericho en ayant la possibilité, notamment, de pouvoir incarner le corps de n’importe quel autre conducteur dans la ville de San Francisco. Oui, c’est assez tiré par les cheveux, mais plus c’est gros, mieux c’est il parait ! Vous allez découvrir, au fur et  mesure de l’aventure, d’autres pouvoirs, comme celui de pouvoir défoncer l’arrière train de vos ennemis (n’y voyez ici aucune connotation sexuelle, non non) ou encore de pouvoir balancer d’autres voitures sur la caisse que vous pourchassez.

[TEST] Driver San Francisco

Graphiquement, le jeu est inégal : autant les voitures, les personnages (surtout lors des cut-scenes) sont plutôt bien rendus, autant la ville n’est vraiment pas terrible. Une différence d’autant plus marquante que les expressions des visages sont particulièrement bien faites, et que c’est un réel plaisir pour une fois d’être interrompu par des cinématiques entre deux grosses poursuites. Et encore mieux, les dialogues des deux compères sont tout simplement un plaisir ! Il y a énormément d’humour dans ces dialogues, un peu comme dans  Battlefield Bad Company. Un régal.

L’histoire du solo est courte, très courte : comptez environ 5 petites heures afin de le boucler. En effet, les missions à réaliser durant ce mode solo sont très très courtes, et vous arriverez facilement à bout tellement la difficulté est absente du soft. Pour rallonger la durée de vie du solo, Ubisoft a rajouté quelques missions annexes à réaliser obligatoirement : çà coupe l’histoire, et nuit malheureusement au suivi du scénario. D’autant plus que ces dernières sont assez, voir souvent répétitives (arrêter des gangsters, gagner des courses, empêcher des livraisons d’arriver à bon port). Bref, on s’ennui rapidement.

[TEST] Driver San Francisco

Concernant le mode multi-joueurs, celui-ci est assez complet mais se rapproche énormément du solo. Les missions sont quasi les mêmes, mises à part quelques unes (comme toucher l’adversaire possédant le trophée, et ensuite fuir en évitant de se faire toucher à son tour). L’ajout des outils de communication tels Twitter et Facebook ajoute une touche de communauté qui n’est pas pour déplaire, même si celles-ci auraient mérité d’être plus approfondie, comme l’envoi d’un tweet à l’un de ses follower pour lui annoncer que vous venez de battre son record (encore faudrait-il que le PSN Id ou le Gamertag soit relié à un compte Twitter….).

[TEST] Driver San Francisco

En conclusion, Driver San Francisco est agréable, drôle, mais trop répétitif et trop court. Dommage, le principe du Shift est finalement plaisant car facilement réalisable (même si parfois il réduit trop aisément la difficulté du jeu). Le rendu global de la ville de San Francisco est plutôt bien réalisé, malgré des graphismes décevants. Mieux que Driv3r, sans conteste, mais pas encore au top. Dernière petite ombre au tableau, et pas des moindres : la nécessité d’un Pass en ligne si vous vous procurez le jeu en occasion ….. Vache à lait, quand tu nous tiens !

Note : 14/20

Driver SF


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