C'est suite à un article sur le blog de Dilannokaze que j'ai découvert le manga Tokyo ToyBox. Ce titre en deux volumes est le premier cycle de la série, le second, sur lequel je reviendrai prochainement, se nomme Giga Tokyo ToyBox. Edité par Doki-Doki ce manga nous plonge au sein d'un studio de développement de jeux vidéo dirigé par Tenkawa Taiyô, chef du Studio G3, tout petit développeur d’Akihabara, prêt à tout pour créer des jeux excitants.
Il va faire la connaissance de Tsukiyama Hoshino, jeune employée dynamique d’une grosse société d’Ôtemachi, à Tokyo. Ces deux personnages se rencontrent un beau jour dans des conditions embarrassantes. Pas de chance pour lui, Tsukiyama va être envoyée au Studio G3 pour redresser la barre de l’entreprise en pleine crise financière ! Alors que la gestionnaire cherche à faire des jeux qui se vendent, Taiyô poursuit son idéal de jeu parfait. Mais une grosse société de jeux vidéo complote dans l’ombre…
Les pages sont tirées de l'extrait en ligne disponible sur le site de l'éditeur Doki-Doki
Le manga tourne principalement autour de nos deux protagonistes qui à première vue ne possède rien en commun. Au fil des pages de ces deux tomes ils vont pourtant se rapprocher, avec tout de même quelques méchantes empoignades, pour aller jusqu'au bout de leur objectif : créer un jeu vidéo pour le marché international intitulé “Samourai Kitchen“. De nombreuses touches d'humour viennent égayer le lecteur, surtout dans le premier volume, le second étant un peu plus sérieux puisque l'avenir du Studio G3 est en jeu. Malgré une narration dynamique et rapide, le duo de mangaka sait nous tenir en haleine et j'ai dévoré les deux volumes en un rien de temps. J'aurai tout de même aimé que la partie “développement” du jeu vidéo soit un peu plus approfondi, surtout en sachant que les auteurs ont énormément questionné le studio Acquire (Tenchu, Way of the Samurai) pour obtenir un côté plus réaliste.
Graphiquement Tokyo ToyBox n'est pas une tuerie (on est à mille lieux d'un Bride Stories), ce n'est pas moche mais ce n'est très beau non plus. Les personnages ont un design assez banal et les gros plans sur les protagonistes sont d'ailleurs très souvent employés comme pour éviter de dessiner des arrières plans, mais cela ne nuit en rien le plaisir de lire ce manga. A noter qu'en dessous de la jaquette se trouve une reproduction d'un boitier de jeux vidéo pour la console “Real Vacation 2″ dont la typo s'inspire de la seconde console de salon de Sony, on voit que l'éditeur Doki-Doki n' a rien négliger concernant l'adaptation française. Maintenant, je vais m'attaquer à la seconde partie de cette série, Giga Tokyo ToyBox, qui d'après les nombreuses critiques s'avère un très bon cru.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble