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Rassemblement contre l'expulsion de Luc Mbani 8 SEPTEMBRE A 11H30 DEVANT LE POLE COMMUNICATION DE L'UNIVERSITE

Publié le 08 septembre 2011 par Blanchemanche
Pour dénoncer l'arrestation et le placement en centre de rétention administrative de Luc MBANI, le réseau de vigilance citoyenne appelle à un nouveau rassemblement
JEUDI 08 SEPTEMBRE A 11H30 DEVANT LE POLE COMMUNICATION DE L'UNIVERSITE afin de sensibiliser les étudiants et les professeurs.
Le rassemblement se poursuivra ensuite devant le fac de sciences à 12h15, fac où Luc MBANI aurait du faire sa rentrée.
Nous comptons sur votre présence.
Cordialement,
Pour le réseau de vigilance citoyenne,
Imagine un pays, dans lequel il existe des camps entourés de barbelés, appelés « centre de rétention administrative »,. On y enferme des hommes, des femmes et des enfants, juste parce qu’ils n’ont pas de papiers. Ces personnes peuvent y rester jusqu’à 45 jours.
Imagine un pays, dans lequel un étudiant angolais, vivant en France depuis 9 ans,
reçoit une Obligation de Quitter le Territoire Français car il a échoué à ses examens.
Imagine que la police vienne l’arrêter dan son logement étudiant et le conduise vers le centre de rétention administrative de Toulouse dans le but de l’expulser.
Imagine que cet étudiant puisse être enfermé et privé de liberté pendant 5 jours, sans qu’aucun juge ne puisse contrôler la régularité des conditions d’interpellation.
CETTE HISTOIRE N’EST PAS UNE FICTION !!!!
ELLE S’EST DEROULEE A LA ROCHELLE LE 06 SEPTEMBRE 2011.
CETTE HISTOIRE EST LA REALITE DE LA POLITIQUE D’IMMIGRATION DU
GOUVERNEMENT FRANÇAIS QUI PREVOIT 30 000 EXPULSIONS EN 2011.
HISTOIRES VRAIES….D’UN ETE ROCHELAIS MOUVEMENTE…
Luc MBANI, est ressortissant d’Angola. Il est arrivé en France en 2002, alors qu’il étaitmineur. Il a obtenu son baccalauréat avec succès et s’est ensuite inscrit à l’Université.
L’année dernière, il a échoué à ses examens et la préfecture lui a délivré une Obligation de Quitter le Territoire Français. Cette décision a été confirmée par le Tribunal Administratif de Poitiers et un appel est toujours à l’étude auprès de la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux.
Le 06 Septembre, il est arrêté dan son logement de l’ARPAE. Après un bref passage au
commissariat, il est transféré vers le centre de rétention administrative de Toulouse. Il risque l’expulsion à tout moment…avant même qu’un juge ne puisse statuer sur la légalitéde son arrestation. En effet depuis la nouvelle loi sur l’immigration, le juge des libertés et de la détention n’intervient qu’au bout de 5 jours pour contrôler la régularité de la procédure.
La vie de Luc est désormais en France, où vivent d’ailleurs plusieurs membres de sa
famille. On ne peut exiger des étudiants étrangers qu’ils ne soient plus performants que les étudiants français.
La famille SACIRAJ est originaire du Kosovo. Elle appartient à la minorité rom. Elle est arrivée à La Rochelle en 2009 pour demander l’asile suite aux persécutions dont elle a été victime au Kosovo. Elle a été déboutée de sa demande bien que le Kosovo soit toujours une région soumise à des tensions ethniques vives et à des affrontements armés meurtriers. La préfecture de Charente-Maritime lui a alors délivré une Obligation de Quitter le Territoire Français.
Le 01 Août, c’est le drame et le placement en rétention au CRA de Metz de Muharem, le
père de la famille.
Le 5 août, la Cour Européenne des Droits de l'Homme décide de suspendre son expulsion
vers le Kosovo. Cette décision est motivée par les risques encourus en cas de retour au Kosovo. Malgré cette décision, il est maintenu au centre de rétention administrative, pendant que l’Etat français dissimule ses tractations avec la Serbie pour une expulsion…
Coup de tonnerre le 25 Août à 2h00 du matin ! Les policiers arrachent le papa du somme il pour le conduire à l'aéroport de Paris. Il est informé qu’il est expulsé en Serbie puis escorté par la police jusqu'à son arrivée à Belgrade.
Quelques jours avant son expulsion, la police a tenté d'interpeller sa femme Dasurje,
enceinte de 6 mois et ses 3 enfants afin d'expulser toute la famille. N'ayant pas réussi, la France a choisi de séparer une famille et de laisser seuls ici une femme enceinte de 6 mois et ses 3 enfants, les privant ainsi de leur père. Aujourd'hui ils sont obligés de vivre cachés, dans l'angoisse permanente d'une expulsion. Les enfants ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent plus voir leur père et personne n'est en capacité de leur dire quand leur famille sera à nouveau réunie.
CETTE FRANCE LA, ON N’EN VEUT PAS !!!!!

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