Il y a quelque chose, au Québec, qui nuit à l’entreprenariat. Mais difficile de mettre le doigt dessus. Il y a les taxes élevées sur la masse salariale. Et ce serait facile d’accuser la lourdeur administrative, les syndicats, la réglementation. Mais de la paperasse et des règlements, il en existe aussi ailleurs. Et on trouve rarement les syndicats dans les très petites entreprises. J’ai l’impression qu’on parle ici d’irritants — non négligeables, certes — plus que d’obstacles. Un frein à l’entrepreneuriat, oui, mais à quel point?
D’autre part, doit-on se surprendre que notre économie, où l’État occupe une place plus grande qu’ailleurs dans la production de biens et services, laisse moins de place aux entrepreneurs (qui pourraient produire ces mêmes biens et services)? --- David Descôteaux