Pour le Québec, avec l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire, on peut dire sans se tromper que l’année 2011 est une Annus Horribilis (avec DEUX n = année horrible).
De plus, Stephen Harper vient d’en rajouter. En nommant un Anus Horribilis (avec UN n = trouduc horrible) comme Angelo Persichilli au poste de directeur des communications, le premier ministre vient d’exprimer ce qu’il pense tout bas du Québec et des Québécois. Persichilli est unilingue anglais et anti-Québécois, ce qui nous fait reculer à vitesse grand V.
Il s’agit de lire ce qu’il a écrit sur le Québec.
La majorité remportée par Stephen Harper mettait fin au mythe selon lequel un leader politique était incapable de former un gouvernement majoritaire sans la bénédiction du Québec
La fausse prémisse selon laquelle les leaders canadiens pouvaient remporter une majorité seulement avec la bénédiction du Québec était une invention des politiciens francophones, qu'ils se déclarent fédéralistes ou séparatistes.
Un Québec indépendant n'aurait aucune chance de survivre dans le contexte nord-américain.
On a juste à examiner la somme que la province reçoit d'Ottawa et la somme qu'elle contribue à la fédération et vous allez obtenir un indice assez précis de la faisabilité du rêve séparatiste sur le plan économique.
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