Tout disparait, la vague t’a emporté
Si loin que je ne peux te rejoindre
Douleur d‘un cœur qui raisonne
Cri d’une âme qui déraisonne
J’ai mal en moi si mal
De cet amour déloyal
Je traîne seule mon malheur
Derrière les pas de mes pleurs
Tout meurt, nos joies et nos rires
Mais dis-moi pour quel empire ?
Mon corps a gardé ton empreinte
Jalousie choyée de mes craintes
Entends ma complainte
Muette de mes plaintes
Ecorché vif est mon cœur
Dans le creux de mes peurs
Jadis dans tes bras je dormais
Nuits ensoleillées de rêves
Hier dans les miens tu fuyais
Vagabondage sans trêve
Regarde dans mes yeux
Briller tous les feux
Ils sonnent l’abandon
Sur la route du pardon
Aurore