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Hippies, ovnis et prépubères avec Linkin Park au Centre Bell

Publié le 23 février 2008 par Anonyme

Hippies, ovnis et prépubères avec Linkin Park au Centre Bell

Comme vous avez pu en déduire par le titre de cet article, hier soir j’étais au Centre Bell avec mon fidèle complice Raoul afin de voir pour une deuxième fois le groupe rock Linkin Park, qui en était quant à lui à son 3e passage dans la métropole.

Soulignons (ou plutôt ne soulignons pas) les performances très poches des deux groupes en première partie, soit Chiodos et Coheed And Cambria. J’avais déjà vu le premier au Taste of Chaos l’an dernier. Quant au second, ce n’est vraiment pas mon style. Le public semblait aussi de cet avis et était vraiment impatient de voir LP.

Après avoir passé plus de 10 minutes à faire la vague, les lumières de l’aréna se sont enfin éteintes et Linkin Park est apparu sur scène peu après 21 heures. Le groupe a commencé avec What I’ve Done, le premier single de leur dernier-né, Minutes To Midnight, devant une assistance conquise d’avance.  Il faut également souligner le charisme et l’énergie du chanteur, Chester Bennington, dont la voix était claire et impeccable tout le long de la soirée. Quant à son comparse, Mike Shinoda, lui aussi chanteur, rappeur, mc, et claviériste, il était très en forme.

Ensuite, un Centre Bell presque comble a eu droit à l’excellente chanson Faint, extraite de l’album Meteora, paru en 2002. Il y a quelques pépins techniques au moment du 3e titre de la soirée, No More Sorrow, gâchant un peu la livraison au final.

Il faut ensuite souligner la scène qui était très bien pensée. Les instruments des musiciens sortaient littéralement du sol, ce qui permettait de les changer à volonté. Au dessus-du groupe, il y avait un espèce de vaisseau-mère composé de quatre écrans qui bougeaient à leur guise et projetaient des couleurs, des images ou des extraits de vidéoclips. Et finalement, l’élément le plus remarquable de cette scène était sans contexte la présence de deux écrans géants, situés en haut de chaque côté de la scène. Ces ajouts permettaient non seulement de bien voir l’action sur la scène, mais c’était également l’élément qui permettait la cohésion entre LP et son public. On pouvait suivre les mouvements des musiciens se promener dans la foule, voir les fans chanter les chansons, etc.

Si l’énergie et la bonne volonté de Linkin Park étaient indéniables tout au long du concert, le choix de chansons était, selon moi, fort discutable. LP avait auparavant souligné qu’ils ne faisaient pas les mêmes titres d’une ville à l’autre. D’accord, mais était-ce vraiment nécessaire de faire les très poches Valentine’s Day (qui n’a jamais levé) et Hands Held High? Quant aux enchaînements entre les chansons, ils étaient boîteux et étranges la plupart du temps. LP semblait prendre un malin plaisir à refaire la fin de chacune de leurs chansons en incluant un solo bizarre (batterie, basse). Ce qui me tapait un peu sur les nerfs.

Un autre moment étrange était quand Mike Shinoda a fait une chanson en solo au piano et que personne ne semblait y porter attention. Et les maudits prépubères criards derrière moi m’empêchaient de profiter du spectacle.

Hormis ces petits défauts, le spectacle en valait vraiment la peine!

Avant de quitter son public montréalais, Linkin Park est remonté sur scène pendant le rappel pour faire A Place for My Head et leur tout premier single, One Step Closer.

Ace V.


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