Car l'amour couronne, mais il te crucifiera aussi..
Telles les gerbes de blé, il te recueille en lui.
Il te bat pour te mettre à nu.
Il te passe au crible pour t'affranchir des peaux mortes.
il te moud jusqu'à la blancheur.
Il te pétrit pour une parfaite fluidité ;
enfin il te confie à son feu sacré,
pour que tu deviennes le pain sacré
du festin sacré de Dieu.
(Bécharré, 1883 ; New York, 1931).
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