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une pépite de musique rebelle

Publié le 10 septembre 2011 par Mister Gdec

une pépite de musique rebelleHier matin, en allant au boulot, j’ai découvert une véritable pépite grâce à la radio. Un coup de cœur musical comme on en connaît trop rarement dans sa vie. Une musique qui parle à l’âme, assurément. Ils se nomment Tinariwen (initialement aghreft Tinariwen, qui signifie en tamasheq, « l’édification des pays »).

A l’origine, (créé en 1982, selon leur fiche wikipédia), c’est un groupe de rebelles qui a joué un rôle important lors de la grande rébellion touarègue de 1990. Des conflits armés opposaient alors les Touaregs aux gouvernements de pays tels que le Mali et le Niger. Ils ont pris fin le 7 octobre 2009 par des accords de paix entre les différents fronts et les gouvernements nigérien et malien. La rébellion a connu son apogée à l’occasion d’un épisode ignoble qui a mis le feu aux poudres et a contaminé toute la région : la torture puis la mise à mort de trois vieillards touaregs (Abtchaw Kunfi (85 ans et mal voyant), Abbe Kunfi (80 ans) et Kalakoua Immolane (65 ans, infirme) par l’armée nigérienne en juin 2007. (merci wiki).

Peu après, alors qu’il n’y avait auparavant que des artistes masculins, des choristes intègrent le groupe, apportant une touche de féminité bienvenue à ce groupe d’ex-rebelles.

Les moyens de diffu

une pépite de musique rebelle
sion et de promotion dans leurs régions désertiques étant plutôt limités, et la parole moins que libre, ils se sont fait connaître grâce à des cassettes enregistrées en cachette et diffusées de proches en proches, qui ont circulé dans le Sahara pendant la rébellion touarègue.

C’est avec Amassakoul édité en 2004, que leur renommée atteint une dimension internationale. Grâce au succès de cet album, ils s’improvisent ambassadeurs Touaregs à travers le monde grâce à des tournées en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Asie. Comment se fait-il donc qu’ils ne soient pas connus davantage ? En tous les cas, par moi. Et vous, vous connaissiez ? Un extrait de leur talent :

Quand j’ai appris de surcroît que leur culture était fondée sur le partage (des communistes réels!), et que la totalité du produit de leurs ventes d’albums et leurs cachets servaient à nourrir et vêtir une cinquantaine de personnes autour d’eux, à créer des écoles, des maisons médicales, ou autres structures de première nécessité, je me suis dit, comme ça, que nous aurions tort de nous en priver… Faites œuvre utile !

Site officiel de Tinariwen ici


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