Dans sa soif de revenir aux affaires gouvernementales et son penchant puéril à singer les institutions de la République comme pour mieux s'y installer déjà, le parti socialiste a mis en place une "haute autorité des primaires citoyennes" dont les statuts comme le fonctionnement prêtent à sourire mais aussi à grimacer.
Les "primaires citoyennes" - le mot citoyen est au parti socialiste ce que la tarte à la crème est à la pâtisserie fine - vont donc leur petit train, entre petites phrases et petites idées.
Mais les querelles picrocholines des six candidats n'étonneront personne.
Ce qui est plus troublant, c'est l'institution d'une "Haute autorité des primaires" dont la légitimité, les objectifs et le fonctionnement ne semblent choquer quiconque.
Il y a pourtant de quoi s'inquiéter si l'on considère que ce genre d'innovation pourrait préfigurer la façon dont les socialistes envisagent le fonctionnement de la justice ou des autorités administratives indépendantes en cas de retour au gouvernement.
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