Mais cette civilisation, où on ne trouve plus que des malades et des... gens en attente de l'être, a acquis la certitude que l'appareil médical est tenu d'opposer un remède à tout malaise.
Et ça fait peut-être l'affaire de tout le monde. Du corps médical, qui préfère certainement en faire plus que moins, question de se couvrir. Du «Big Pharma»: pas besoin d'explications. Du corps politique, qui n'aime rien davantage que de se donner, par des programmes, campagnes et autres interventions, de nouvelles façons de s'insérer dans le moindre interstice de la vie individuelle et collective.--- Mario Roy