La préparation des tables le matin, car une fois que les cyclistes arrivent il n'est plus question de perdre du temps à ouvrir des boites de biscuits, tout doit être prêt !
Et voilà un beau dimanche bien occupé ! de bonne heure, et de bonne humeur notre belle équipe qui se retrouve au fil des ans et grâce au VTT, sur la place des Terreaux de Lyon, un dimanche de septembre pour servir les milliers de cyclistes, était là, sous la houlette de notre cher directeur d'équipe, Pierre, fidèle au poste au milieu des palettes à déballer et pour une fois pas sur son vélo !
Découpage des tranches pour le pain d'épice, des quartiers pour les oranges, enlever tous les emballages pour que chacun puisse prendre aisément les tartelettes à l'abricot et les barquettes à la fraise, et opération délicate en ce beau matin ensoleillé, préparer les tablettes de chocolat sans les laisser fondre... mais le chocolat au lait a terminé, pour le plaisir des petits et des grands en Nutella où plonger sa madeleine dans la bassine onctueuse avait un petit goût enfantin de plaisir interdit.
Les premiers cyclistes se sont fait attendre... mais vers 9 h 30 un premier "les voilà !" nous a tous mis au garde-à-vous devant nos bouteilles d'eau... mais les premiers ne se sont même pas arrêtés, trop pressés par le chrono, même pas le temps d'admirer la façade de l'hôtel de ville encore un peu dans l'ombre, encore moins l'exposition photo "un autre regard sur le Sud".
Et puis petit à petit, on a vu arriver, après les beaux, les costauds, les vrais en maillot sport, ceux qui avaient pris quelques gamelles au bas des escaliers ou des coups de pédale sur les tibias, la foule des amateurs de promenade, de découverte d'une belle ville, qui ont pris le temps d'admirer le paysage du haut de Fourvière, de découvrir des ruelles inconnues, de faire le parcours "famille" avec les enfants et qui appréciaient un verre de nectar d'orange ou d'eau plus très fraîche, mais désaltérante. Même plus le temps de dire des "bonjour" chaleureux et individuels pour ceux qui transpiraient, il fallait servir, sans lever la tête pour assurer la cadence ! Dix mille personnes qui passent, même en trois heures, ça vous évite le chômage et vous prive des bavardages.
Et voilà, après c'est le ramassage des gobelets jetés par terre par les inattentifs alors que les sacs sont devant leur nez, c'est le nettoyage des tables, le rangement des barrières, la dernière bouteille donnée au dernier qui passe et qui a dévalé les escaliers sur le dos et pas sur la selle, le rendez-vous au bistrot, à nous de boire enfin un petit coup, et se féliciter une nouvelle fois de cette belle réussite. Merci à tous et à Pierre pour les photos de cet article !