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France à fric et tontons racketteurs

Publié le 13 septembre 2011 par Hmoreigne

France à fric et tontons racketteursLe Progrès de Lyon est dans le vrai lorsqu'il évoque "le très vieux film de la Françafrique"(..) "des valises bourrées de dollars par des rois nègres, convoyées à Paris par des barbouzes, enfin ouvertes, comptées puis coffrées dans les palais de la République". Ne manquent que des dialogues signés Audiard et quelques mines patibulaires.

Au lieu de ça, c'est Robert, un avocat propre sur lui qui n'a jamais plaidé, qui fait danser le bourgi-bourgi à la République officiellement pour libérer sa conscience « agitée».

"L'Afrique sans la France, c'est une voiture sans chauffeur. Mais la France sans l'Afrique, c'est une voiture sans carburant" résumait Omar Bongo (en photo). L'ancien chef d'État gabonais décédé en 2009 affirmait qu'il finançait en sous-main tous les partis français.

Afrik.com rappelle que "lors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy, accompagné de son fidèle lieutenant Claude Guéant, est allé comme la majorité des hommes politiques français, "recueillir les sages conseils" d’ Omar Bongo alors en séjour dans son hôtel particulier parisien".

Dans un entretien accordé,  au Parisien, lundi 12 septembre, Jean-François Probst, ancien collaborateur de Jacques Chirac avance que "rien ne s'est arrêté avec Sarkozy". Une théorie qui explique peut être le limogeage express de Jean-Marie Bockel, éphémère secrétaire d'Etat à la coopération (vidéo 2).

On pourrait en sourire si les magots mis à disposition des Hommes de la république n'étaient constitués de sommes détournées dans des pays les plus pauvres de la planète.

Marine Le Pen dénonce avec sa gouaille populiste  une "République pourrie jusqu’en son centre". Pourrie jusqu'à ses extrêmes peut-on ajouter puisque son père lui-même est accusé d'avoir bénéficié des largesses des potentats africains.

Derrière le côté folklorique, la Françafrique présente un aspect encore plus sombre, celui d'hommes de l'ombre prêts à tout pour arriver à leurs fins et conserver quelques secrets. Dans Sud Ouest, Dominique Richard n'hésite pas à faire le lien avec l'affaire Boulin dont la fille clame que son père a été tué en 1979 parce qu'il s'apprêtait à dévoiler les secrets brûlants du financement du parti gaulliste.

Crédit photo :White house photo by Eric Draper

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