Le déficit des paiements courants de la France s’est creusé en juillet à €4,5 milliards après 3,4 milliards en juin, montrent les chiffres provisoires publiés mardi par la Banque de France.
Le déficit des échanges de biens a atteint 6,7 milliards, soit un milliard de plus que le mois précédent. Les échanges de services ont parallèlement dégagé un excédent de 1,2 milliard, en léger recul par rapport à juin. Le solde des revenus a atteint €3,2 milliards après 3,0 milliards tandis que le déficit des transferts courants restait inchangé à 2,2 milliards.
Le compte financier montre des sorties nettes d’investissements directs de €8,5 milliards après 6,2 milliards en juin. Les investissements directs français à l’étranger ressortent à 4,3 milliards, tandis qu’une opération exceptionnelle rend négatif le solde des investissements étrangers en France : le rachat par un groupe français d’une importante participation étrangère.
Les investissements de portefeuille ont enregistré des entrées nettes de capitaux de €5,3 milliards : les résidents ont réduit leurs avoirs de 16,0 milliards tandis que les non-résidents procédaient à des ventes de titres français pour 10,7 milliards. Les autres investissements affichent des sorties nettes de capitaux limitées à 5,3 milliards après des sorties nettes de 49,0 milliards.