Après deux de débat parlementaire, le gouvernement chilien de Sebastian Pinera tient à limiter l’entrée des visiteurs sur la populaire île de Pâques. Une loi, qui devrait être votée ce mois-ci, va non seulement limiter le nombre de touristes pouvant aller sur place mais également réduire la durée de leur séjour. L’ile de Pâques, plus connue pour être le berceau d’une centaine de statue en forme de tête de Moai, est devenue au fil des années une destination touristique incontournable.
Alors qu’en 2000, le nombre de visiteurs ne dépassait pas les 30000 personnes par an, le chiffre a gonflé à 70 000 en 2010. Etant donné que la capacité maximum de l’ile ne peut dépasser les 100000 personnes, il est à craindre que ce chiffre soit rapidement dépassé si aucune mesure sérieuse n’est prise. Les ressources de l’ile sont limitées, notamment en électricité alors que la population locale est passé en 5 ans de 3000 à 5000 personnes.
La maire de l’ile de Pâques, Luz del Carmen Zasso Paoa, explique la situation actuelle. « Nous n’avons rien contre les touristes. Mais nous avons besoin d’instaurer des contrôles d’accès afin de mieux gérer les ressources à notre disposition. Les visiteurs doivent comprendre où ils mettent les pieds et considérer l’ile comme un musée vivant. » Les nouvelles mesures devraient limiter les séjours des touristes à 60 jours maxi. Pour les hommes d’affaires, le séjour sur l’île sera achevé dès que les réunions seront terminées.
En marge de limiter l’accès aux voyageurs, les habitants de l’ile de Pâques souhaitent améliorer les infrastructures de l’île, tout en prenant soin de l’environnement et du développement culturel.
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