Platane // Saison 1. Episodes 4, 5 et 6. La fois où Monica Bellucci a failli signer / La fois où il aimait une Chinoise… ou une Vietnamienne… / La fois où il a voulu soigner sa mère, mais trop tard.
Après trois premiers épisodes plus que convainquant, Platane revenait cette semaine avec trois nouveaux épisodes. Et je dois avouer que c'est plus que réjouissant. En effet, j'ai trouvé que la série avait son modjo, qu'elle avance bien et qu'elle a trouvé sa patte quoi. Dans le quatrième épisode, Eric laisse donc place à Monica Bellucci qu'il rencontre enfin pour pouvoir faire son film. L'épisode était très bon, et la rencontre entre les deux personnages était succulente. C'était à la fois un vrai choc des cultures (de même qu'ils ne font pas le même cinéma, et autres), mais aussi un grand moment où Monica va pouvoir ne pas se prendre au sérieux et livrer au téléspectateur une prestation convaincante et surtout très fun et décalé. C'est avec l'esprit écolo de l'épisode que l'on comprend ça. C'était tellement "out" que le message passe comme une lettre à la poste. Le bonus reste qu'on sait que Monica ne veut pas signer à la fin (vu le titre) mais pas de quelle façon alors l'épisode utilise plusieurs parties ce qui donne un certain suspense pas trop prévisible.
Le cinquième épisode c'est celui de la rencontre d'Eric et d'une vietnamienne dont il avait renversé le père dans l'épisode précédent. La relation des deux est une fois de plus mis en péril à cause de son pote qui veut bien faire mais rate son coup une fois de plus (mention spéciale au vibreur qui engourdi le membre inférieur, si si, c'est véridique, Eric l'à écris ; ou encore l'idée du roman par SMS, tellement ridicule et bête qu'au fond les dialogues trouvent un rythme bien plus qu'intéressant. Ensuite c'est toujours avec Monica que le film va se faire (merci Luc Besson). Les quelques scènes qui sont censées faire partie intégrante du film La Môme 2.0 étaient vraiment sympa. Celle du restaurant. C'est là que l'on comprends mieux que le navet c'est bien La Môme 2.0. C'est comme si Eric faisait une introspection du monde des navets pour nous en livrer un dans peu de temps. C'est donc aussi la recherche du réalisateur pour le film. Un chantier sympathiquement foutu dans l'épisode. Et mention spéciale à la rencontre avec Amalric. Toute la scène était WTF mais tellement jouissive.
Note : 7/10, 6.5/10 et 6/10. En bref, trois épisodes drôlement sympathique prouvant une fois de plus tout le talent d'Eric Judor dans ce nouveau projet. Surprenant est le mot.