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9 - les proprietes de la substance de l’espace ou prematiere

Publié le 14 septembre 2011 par Jeanjacques

Puisque la substance de l’espace manifeste son inertie lors des mouvements des corps dans l'espace, le «lieu» de cette substance sera également l'espace. L'espace comme contenant ne peut  se distinguer du contenu qui constitue sa substance. Et, puisque nous supposons des propriétés communes avec la matière, on nommera prématière la substance de l'espace. Le choix du terme prématière s’impose puisqu’on verra que toute matière en est issue et doit y retourner. Si les notions de vitesses limites sont exigées pour une définition du mouvement, on doit considérer que la substance de l'espace possède la propriété première de l'inertie qui s'impose dès l'origine d'un mouvement d'un corps et le contraint à une vitesse finie. L’existence de la prématière permet de fonder le principe premier d’inertie. Il faut en effet que l’espace possède une inertie, sinon il n’en coûterait rien de le traverser.

La prématière s'appréhende immédiatement comme essen­tiellement dense et homogène et, consécutivement, son mouvement sera typiquement celui d'un milieu homogène: l'ondulation. S'il existe une substance différente de la matière pour justifier le principe d'inertie et la transmission d'un mouvement à distance, nous devons lui accorder les attributs de  la matérialité  que sont la résistance, la réception, la conservation et la transmission du mouvement. Ceci est conforme aux premiers principes : il ne peut y avoir d’effets sans qu’un objet physique existe. Lorsqu'un mouvement se propage dans un milieu homogène, sa célérité est fonction  de la densité des constituants de ce milieu. S'agissant de la densité de la substance de l'espace, on ne peut la rapporter à celle de la matière.

Puisqu'il n'y a pas d'espace «entre» l'espace, il faut nommer cette densité première ou absolue. Le propre de l’espace, à la différence de la matière est d’être continu, qu’il n’y a pas de séparation entre ses « éléments ». Dans cette substance absolument dense, une  vibration ne doit parcourir aucune distance entre les éléments pour transmettre son énergie comme dans un milieu discontinu. Elle peut se propager à une vitesse dont la valeur  ne peut se comparer avec celles que nous connaissons pour les vibrations dans les milieux matériels. Si l'on attribue à la prématière des propriétés mécaniques, celles d'un milieu homogène susceptible de mouvements ondulatoires, et une densité absolue qui suppose une vitesse élevée, il faut rechercher les phénomènes observés qui permettent de déceler son mouvement. Seules les ondes électromagnétiques qui se déplacent à la vitesse C. correspondent à ces exigences spécifiques et manifestent un état «autre» que celui de la matière.

La résolution de la contradiction fluidité/densité permet enfin de donner un substrat aux ondes électromagnétiques et une réalité à la théorie des champs. Dès lors à la question de savoir de quoi sont faites les ondes électromagnétiques, nous pouvons répondre : les ondes sont faites de la substance de l'espace

Si effectivement, d'après les considérations actuelles, les ondes sont de l'énergie, il faut bien que cette énergie soit supportée par quelque chose qui se trouve physiquement et concrètement en mouvement. Ce qui est sûr c'est  que les ondes sont consécutives au mouvement d'une particule chargée et peuvent également accompagner le mouvement d'un photon. Mais elles ne peuvent surgir ni du corps même des particules ni de celui des photons (lorsqu’il n’a pas annihilation). Elles sont extérieures à ceux-ci, les accompagnent, guident leur mouvement et à l'occasion elles peuvent même s'en séparer. L’onde est donc bien une vibration qui se propage dans l'espace, et chaque région de l'espace exécute cette vibration. L'onde est une perturbation ou une vibration plus ou moins complexe DE l'espace se propageant DANS l'espace.

Ainsi,  l'onde E.M possède toutes les propriétés des ondes matérielles : diffraction, interférences, stationnarité, phases, longueurs, quantification de son énergie. Ces propriétés et attributs font de l'onde E.M. un objet physique a part entière et on doit lui reconnaître un statut d'existant aux côtés du photon et de la particule de matière. Ainsi, la contradiction entre la densité absolue de l'espace et son extrême fluidité peut être résolue a condition de différencier le mouvement interne d'un milieu homogène et celui d'un corps qui se déplace dans ce milieu. Mais, à proprement parler cette contradiction n'en est pas une puisque elle se rencontre dans tout milieu homogène. Il en va exactement ainsi lorsqu'on distingue le mouvement interne d'un liquide (ondes liquides) et les déplacements d'un corps dans un liquide ou un gaz (résistance de l'eau et de l'air).

Il n'y a rien là de surprenant puisqu'il s'agit de décrire les propriétés d'un milieu homogène où l'on peut tout à la fois se déplacer dans un milieu (l'eau, l'air) et constater son ondulation (les ondes aquatiques ou sonores). Ici, la résistance croît comme le carré de la vitesse et celle-ci va dépendre de la densité de la substance. Le principal facteur jouant sur la valeur de la vitesse du son est la densité du milieu de propagation : dans un gaz, sa vitesse est plus faible que dans un liquide. Par exemple, le son se propage à 340 m/s (1224 km/h) dans l'air à 15°C à 1 435 m/s (5166 km/h) dans l'eau douce et environ 1 500 m/s (5400 km/h) dans l'eau de mer. Dans le domaine des gaz parfaits, la vitesse du son est proportionnelle à la vitesse des molécules, c'est-à-dire à la racine carrée de la température absolue. vitesse du son augmente avec la densité du milieu traversé.

Il est bien évident que si on attribue à l'onde une matérialité les problèmes soulevés par la mécanique quantique consécutifs à la dualité onde/corpuscule trouvent leur résolution dans le cadre de la théorie de la substance de l'espace. Les particules peuvent donc être guidées par l'onde qui les précédé et leur comportement déterminé par le mouvement de celle-ci. De même, les particules  interfèrent à distance par l'intermédiaire de leurs ondes respectives. Les particules peuvent en quelque sorte communiquer à distance leur position et les changements de leur trajectoire. Il n'y a là rien de très mystérieux qui distinguerait les déplacements des objets microscopiques des objets macroscopiques. Toute la physique des corps se mouvant dans un fluide peut parfaitement s'y appliquer. La physique, comme mécanique générale, présente une unité foncière qui rend caduque la distinction entre physique classique et physiques quantique et relativiste.

En définitive, nous devons convenir que les propriétés et l'existence des ondes électromagnétiques nous révèlent celles de la substance de l'espace. Les ondes EM et la prématière se prouvent mutuellement : il ne saurait y avoir d’ondes sans prématière et celle-ci se montre dans l’existence de l’onde. Les nouveaux principes de physique n’ont donc guère besoin d’expérience décisive pour justifier leur vérité : il leur suffit de décrire ce qui existe, de donner un statut à l’objet qui est quotidiennement utilisé par tous : les ondes électromagnétiques.

A contrario si les ondes n'étaient pas consécutives à la mise en mouvement d'un milieu homogène, elles devraient surgir du corps même des particules ou de celui des photons sans qu'il soit possible d'expliquer la procédure de transformation de la matière en ondes pour leur émission. Puisque les ondes sont consécutives au mouvement d'une particule chargée et peuvent accompagner le mouvement d'un photon, c'est bien qu'elles sont extérieures à ceux-ci.

Ces propriétés et attributs font de l'onde E.M. un objet physique à part entière aux côtés du photon et de la particule de matière.

Nous devons ouvrir une distinction entre le mouvement de ce milieu parfaitement insécable, dense mais élastique, et le mouvement dans ce milieu d'un corps de matière.

Le mouvement de la prématière suppose un ébranlement de tout un milieu qui se propage selon une vitesse absolue, c'est à dire sans progressivité: il ne peut être aux vitesses inférieures ou supérieures.

Le mouvement dans la prématière implique que la résistance qui s’oppose au déplacement d'un corps soit proportionnelle à sa vitesse.


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