(extrait)
Parmi les univers qu'un bras divin supporte,
L'imagination en son vol nous emporte,
Et devant nos regards les cieux sont déroulés !
Et sans bornes s'étend la mer infranchissable
D'étoiles, où l'on voit, comme des grains de sable,
Des flots d'astres amoncelés.
Volons, volons toujours des sommets aux abîmes :
Contemplons longuement vos merveilles sublimes,
Mondes qui sous nos yeux par milliards passez !
Décrivons avec vous d'effrayantes spirales,
Parcourons en tout sens les plaines sidérales,
Volons sans jamais dire; assez !
Eh quoi! jamais la fin, d'obstacle à notre route !
Toujours le ciel grandit en élevant sa voûte,
Et toujours l'horizon s'élargit à nos yeux !
Dans ce cercle éternel qui jamais ne se ferme,
Ni centre ni rayons : rien n'en marque le terme.
Sans limites s'ouvrent les cieux.
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