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L'emusée rencontre l'etourisme

Publié le 14 septembre 2011 par Jlboulin @etourismeinfo

On pourrait espérer fiancer plus souvent le tourisme et la culture. C’est à mon avis dans cette dernière que l’on peut puiser de quoi penser différemment, dès lors qu’on la laisse vagabonder à la rencontre d’autres mondes. En matière d’innovations dans l’univers du web muséal, assez en retrait par rapport au tourisme institutionnel (les musées n’ont majoritairement donné qu’un avant goût de leurs collections par leur site), je vous livre ce jour, post 9/11, quelques expérimentations que je trouve intéressantes dans le secteur culturel. A étudier pour notre domaine touristique.

Streetmuseum est une application fonctionnant sous OS Android et iPhone développée pour le Museum of London, dont on peut admirer la simplicité de la home. Elle permet de se balader dans les rues de Londres et de remonter dans le passé. Le couple GPS et appareil photo est utilisé pour révéler les écarts entre rues d’hier et d’aujourd’hui, parmi les 200 photos de l’application. La vidéo qui présente ce principe de réalité augmentée est charmante. A propos du Museumoflondon, admirez vraiment la concision et la clarté du site : une home sans nécessité de scroller, 3 titres bien clairs. Dès qu’on entre dans le site du musée, je trouve que les onglets du header sont limpides et le slider permettant d’avoir un aperçu des collections est pleinement satisfaisant.

L'emusée rencontre l'etourisme

Dans un autre genre, j’aime beaucoup le musée virtuel du 9/11 de New York. Là, les concepteurs ont bâti une timeline qui réunit des séquences de la fameuse journée, en différents endroits, de 5 h 45 à 20 h 30. Des témoignages sonores, des photos, des vidéos, des bouts de textes reconstituent le fil des événements. Comment choisir dans la masse de cette dramaturgie sur écrans en temps réel les séquences d’intérêt ? Du flagrant, mais aussi de l’humain comme la vignette de 9 h 15 où une femme se demandait ??Will I have to jump ???

L'emusée rencontre l'etourisme

3ème exemple, la Tate de Londres. Elle comprend 4 musées physiques et son cinquième, c’est son site web. Dense au possible, tout en étant immédiatement compréhensible grâce à l‘économie naturelle de la langue anglaise qui a le sens du raccourci bien utile dans le web. Deux points innovants à mon goût :

  • la possibilité offerte aux visiteurs du site de comprendre les collections et de partager leurs connaissances et ressentis, via une formule qui consiste à créer sa propre collection Your Collection
  • la rédaction et le partage d’avis, publiés par le musée dès lors que l’on a un point de vue étayé sur les peintures exposées ou qu’on demeure sur un site peint : Write your own label

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