Unicancer, la Fédération des Centres de lutte contre le cancer, alerte sur un déficit lié à une réduction de 15% des subventions MIGAC, à la réduction des molécules onéreuses prises en charge en sus et à la baisse de la valeur faciale des séjours de chimiothérapie. Un déficit de 4,5 millions d'euros sur l'activité 2010 qui menace aujourd'hui la capacité des Centres à investir dans de nouveaux équipements et dans l'innovation au service du patient.
Unicancer regroupe 20 établissements de santé, 16.000 salariés, réalise 1,8 milliard d'euros de recettes, mène plus de 250 essais cliniques et accueille plus de 100.000 patients dans ses Centres chaque année.
Les Centres de lutte contre le cancer (CLCC) sont des établissements privés à but non lucratif mais avec une mission de service public qui englobe les soins, la recherche et l'enseignement. Exclusivement dédiés à la lutte contre le cancer, ils utilisent leur réseau pour optimiser la collaboration en matière de recherche et d'innovation. Le concept du groupe est une cancérologie basée sur l'individualisation des traitements et le continuum entre recherche et soins.
La réduction des aides, dont « se plaint » en général le secteur privé aurait entraîné une perte de 13 millions d'euros de recettes. Les produits liés aux molécules onéreuses ont également diminué de 4 % soit 10 millions d'euros de recettes en moins pour le Groupe.
Unicancer alerte donc sur l'impact de ces pertes sur la capacité à innover : Son président, le Pr Josy Reiffers, explique « Les Centres ont réussi à maintenir une gestion équilibrée en 2010, avec une augmentation modérée des charges liées aux personnels et aux autres dépenses de fonctionnement (+ 4,9%). Ces différentes baisses tarifaires engendrent un déficit fort dommageable car il réduit la capacité de nos Centres à investir dans des nouveaux équipements et dans l'innovation au service du patient».
* Missions d'intérêt général et aide à la contractualisation
Source: Unicancer (Visuels)
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