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Essai Opel Insignia Sports Tourer OPC : On en veut plus !

Publié le 15 septembre 2011 par Sportcarsfr

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Opel a maintenant une belle tradition de voitures au moteur énergique et énervé avec sa ligne OPC. L’opel Corsa est une réussite (voir comparatif avec Clio RS ici et essai ici). Par le passé, le Mériva OPC et le Zafira du même nom permettaient aux papas sportifs de joindre l’utile au puissant. Alors quand on vous propose de tester la version OPC de l’Insignia Sports Tourer, on se frotte les mains. Surtout que cela se passe au pays de la vitesse libre, l’Allemagne pour être précis…

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Insignia Sports Tourer OPC : 325 chevaux mais…

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1900 kilos ! Voilà une donnée qui tout de suite plombe l’ambiance, le V6 2.8 turbo et les 435 Nm de couple. Sortez les calculettes : 5,85 chevaux par kilos, c’est le rapport poids/puissance que vous trouverez si vous faites le calcul (ce n’est pas la peine, je vous l’ai fait). A cela, vous ajoutez une transmission intégrale et une boite automatique (avec commandes au volant) assez lente et vous obtenez de gentilles relances mais certainement pas une voiture sportive qui, avec une vitesse de pointe de 250 km/h, demande plus de 6.5 secondes pour passer de l’arrêt à 100 km/h.

De l’aveu des responsables de la marque, avec l’OPC, Opel vise les modèles « S » de chez Audi et le 335i de chez BMW et pas les « RS » et les « M ». Mais même là, le compte n’y est pas. Avec son 6 cylindres Twinturbo de 306 percherons, soit 15 de moins et un poids de 1 700 kilos (soit 200 de moins), le 335xDrive Touring boite auto Steptronic signe des chronos meilleurs : 0-100 en 6 secondes et 3 secondes de moins pour atteindre la barre des 200 km/h.

Et pourtant, la version OPC du 2.8 V6 Turbo bénéficie d’une calibration spécifique du boîtier de gestion moteur, d’une pression du turbo portée à 0,9 bar et d’un système d’échappement revu avec une contre-pression sensiblement réduite. Développé par le spécialiste Remus, cette ligne d’échappement en acier inoxydable est 20% plus légère que la normale. Malheureusement, le compte n’y est pas pour les oreilles…

Côté consommation, notre modèle d’essai, mené rapidement, sirote gentiment 15 litres au cent selon l’ordinateur de bord. Selon Opel, la consommation en cycle mixte est de 10.7 litres.

Alors, faut-il faire l’impasse sur ce modèle ? Pas du tout mon bon monsieur, car comme pour toute voiture, il faut savoir ce que l’on recherche. Et l’Insignia OPC Sports Tourer a bien d’autres qualités.

Design

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C’est bien entendu une question de goûts mais avec ses très belles jantes en 20 pouces chaussées de 255/35 ZR 20, sa face avant avec ses entrées d’air en forme « de dents de tigres » (dixit Opel), ses touches de chrome satiné et le double échappement émergeant du bouclier arrière, j’avoue que l’ensemble est très agréable à regarder. On a un là break sportif comme je les aime.

De plus, comme le dit la publicité, la qualité des voitures Opel a progressé et il faut le reconnaitre. L’intérieur en cuir de notre modèle d’essai recouvre, à l’avant, deux superbes sièges Recaro au maintien quasi parfait avec leur support lombaire réglables sur quatre axes et leur extension d’assise.

A l’intérieur, les designers ont su créer une ambiance sportive, avec un ciel de pavillon sombre, un levier de vitesse spécifique et un volant à méplat. Le tableau de bord s’illumine en rouge lorsque le conducteur sélectionne le mode OPC du système FlexRide, configurant la voiture dans sa définition la plus sportive.

Comportement

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Comme sur bon nombre de voitures modernes, le comportement n’appelle pas de reproche particulier. C’est sain et efficace, sans mauvais surprise et la motricité (grandes jantes, transmission intégrale) est impossible à prendre en défaut sur route ouverte (en principe…)

Pour la première fois, un modèle OPC est doté d’une transmission intégrale, l’Adaptive 4×4, et d’un différentiel arrière électronique à glissement limité (eLSD). Le boîtier de gestion du système de transmission intégrale a été recalibré pour adapter la distribution du couple à la philosophie sportive de l’OPC.

En prime, on retrouve le système électronique FlexRide qui adapte l’amortissement et diverses fonctions de conduite aux préférences du conducteur. Le conducteur d’une OPC peut opter soit pour un mode Normal choisi par défaut, idéal pour la conduite de tous les jours, ou un mode spécial Sport, dans lequel les définitions de suspension sont plus fermes avec moins de roulis pour un comportement encore plus incisif. En sélectionnant le mode OPC, la voiture entre dans une troisième dimension : la direction devient plus directe, l’accélérateur est plus sensible et les réglages de châssis passent en mode performances. Les cadrans s’illuminent en rouge. A n’utiliser que sur route lisse !

Par contre, l’attaque de la pédale de freins manque franchement de mordant et il ne faut pas hésiter à bien appuyer fermement pour obtenir une bonne décélération alors que l’on dispose de freins avant Brembo de 18 pouces avec de généreux disques perforés de 355 x 32 mm avec étriers en aluminium renforcé quatre pistons et de plaquettes hautes performances. Bizarre…

Conclusion

Break à l’allure sportive, l’Opel Insignia Sports Tourer OPC n’offre pas les performances que l’on pourrait imaginer en le regardant. Une série « Unlimited », réservée au marché allemand et sans bridage électronique, atteint 270 km/h . Mais il se murmure qu’une version plus performante, dans l’esprit de la Corsa Nurburgring, n’est « pas inenvisageable » selon Opel… Chiche !


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