CHOU HIBOU HAÏKU
Guide de haïku à l'école et ailleurs
1. Caractéristiques éditoriales
Format 17 x 24 cm
Nombre de pages 220
Prix public 13 euros
Auteurs 13 poètes, spécialistes du genre « haïku »
Jean Antonini, Alain Kervern, Georges Friedenkraft, Patrick Chomier, Danièle Duteil, Klaus-Dieter Wirth, Luce Pelletier, Meriem Fresson, Romain Labrousse,
Ion Codrescu, Robert Gillouin, Lydia Padellec, isabel Asúnsolo
Direction Jean Antonini, [email protected]
Editeur ALTER-éditions,
Adresse http://alter-editions.org/
ISBN 978-2-84301-331-7
Prix 13 euros
2. Contenu du livre
Ce livre a été conçu pour donner aux enseignant.es et aux animateur.es des éléments pratiques pour l’usage du haïku à l’école ou en atelier. Les chapitres 2 et 8 présentent l’histoire du haïku au Japon et en dehors. Les chapitres 3 (Forme du haïku, le 5-7-5) à 7 (Un thème particulier : les gens, le senryû) permettront au lecteur de comprendre à la fois la forme et le sens du poème. Comment la forme apparemment simple de ce genre s’est-elle fixée au Japon ? Comment densité et légèreté du sens sont-elles devenues une marque du genre ? Pourquoi le haïku est-il encore aujourd’hui un poème réaliste ? Comment a-t-il pu malgré tout être influencé par le surréalisme ? par la globalisation planétaire ?
Les chapitres 9, 10, 11, 12 proposent des usages divers du poème court, soit pris dans un poème enchaîné écrit à plusieurs, soit associé à la prose narrative, au dessin ou à la photographie. Par son aspect fragmentaire et pourtant totalisant, le haïku peut s’insérer dans d’autres modes d’expression, suscitant de nouvelles images potentielles à la surface de confrontation des genres.
Les chapitres 13 à 16 sont dédiés à l’organisation d’atelier d’écriture, de kukaï, de balade haïku, de concours. La forme fixe du haïku constitue un espace commun pour ses pratiquant.es, un objet de lien. D’où cette floraison de groupes et d’associations créées de par le monde entre amateur.es du genre. À l’école, le haïku peut ainsi se révéler un bon vecteur de socialisation à travers ces organisations d’activités collectives.
En fin d’ouvrage un glossaire de mots japonais (chapitre 17) permet de comprendre le langage pratiqué par les poètes de haïku. Ils utilisent ces mots très couramment : haïkaï, haïjin, kigo, kukaï…. On trouvera aussi une bibliographie adaptée et commentée (chapitre 18).
QUATRIEME DE COUVERTURE
GUIDE DE HAÏKU À L’ÉCOLE ET AILLEURS
Ce livre aborde non seulement le poème court d’origine japonaise, mais aussi ses formes associées : haïbun, renku, haïga, haïsha, et les activités collectives : ginko, kukaï, concours, que permet le haïku.
Il est important pour les jeunes de découvrir la poésie à l’école, de créer une relation vraie avec elle. Non seulement pour apprendre des textes par cœur comme nous le faisions quand nous avions leur âge ou pour s’extasier sur les tournures d’une langue exceptionnelle, mais aussi pour éprouver ce lien essentiel : soi-même – le monde – le langage, qui nous constitue.
Pour cela, le haïku s’avère parfait. Son abord n’en impose pas au lecteur. On s’y essaie volontiers. Et pourtant : exprimer ce qui vous a touché en quelques mots suppose un travail de précision sur la langue. Le haïku… « ce qui arrive, ici, à cet instant », disait Bashô, poète fondateur du genre. Pas de thèmes abstraits donc, mais l’écho d’un être singulier dans sa vie de tous les jours, dans le respect des choses et des êtres, singuliers eux aussi. Et pour le jeune ou moins jeune haïkiste, cette observation quotidienne devient un travail de la conscience et de la langue conjoint : l’occasion de réenchanter la vie ordinaire.