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“Jon Scieszka writes that boys ‘don’t feel comfortable exploring the emotions and feelings found in fiction… . Boys don’t have enough positive male role models for literacy. Because the majority of adults involved in kids’ reading are women, boys might not see reading as a masculine activity.’”

1) Les garçons sont mal à l’aise vis-à-vis des émotions/sentiments trouvés dans la fiction. C’est plutôt perturbant comme affirmation. Déjà comment tes propres émotions peuvent-elles te rendre mal à l’aise, dans un activité solitaire comme la lecture? Puis c’est franchement triste qu’ils acceptent les émotions provoquées par le sport et les jeux-vidéos (qui sont quoi? la frustration et l’agressivité?), mais pas celles provoquées par la fiction… triste et mystérieux.

2) Les garçons ne trouvent pas assez de de modèles/idoles masculins dans la littérature. LOL LOL LOL. LOL. Vraiment? Aucun héros masculin dans toute la littérature? VRAIMENT? 

3) Lire n’est pas une activité masculine. J’aimerais une définition ce qu’est une activité masculine. Les réponses acceptées impliquent l’utilisation du pénis.

“It’s a cliché but mostly true that while teenage girls will read books about boys, teenage boys will rarely read books with predominately female characters.”

Et saviez-vous qu’il a été conseillé à JK Rowling d’utiliser ses initiales pour son nom d’auteur afin de ne pas révéler qu’elle est une femme (par son prénom)?

Ca ne s’arrête pas aux livres. Si des femmes sont les héroïnes de films ou séries, le public cible n’inclut pas les hommes. Comme si c’était absolument impossible pour un mâle de s’identifier à une femelle, franchement.

Ca m’enrage ce genre de conneries. Soit dit en passant, les livres “destinés aux garçons” (qu’est-ce que ça veut dire, je me le demande) sont toujours mieux cotés que ceux destinés aux filles. Si, objectivement, un livre pour garçons était aussi mauvais qu’un livre pour filles, celui pour garçons serait quand même moins stigmatisé (cfr. les mauvais bouquins de science-fiction sont vus comme *moins pires* que Twilight).